« Si le gouvernement ne règle pas le problème d’exploitation de certains travailleurs étrangers à Maurice, il risque un jour d’être taxé de complicité dans un trafic humain ».
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C’est ce qu’a affirmé la présidente de la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP), Jane Ragoo. Elle commentait la situation des huit ouvriers bangladais qui sont sans argent et sans nourriture. Elle avance que c’est une ambassade qui a informé le bureau syndical de la situation de ces personnes. Accompagnés des dirigeants de cette confédération syndicale, ces ouvriers se rendront ce matin au siège du ministère du Travail, des Relations industrielles et de l’Emploi. Jane Ragoo va insister pour qu’il y ait une enquête approfondie pour établir les responsabilités sur cette affaire. « Comment se fait-il que des personnes qui sont formées en textile aient été recrutées pour travailler comme maçons à Maurice ? » se demande-t-elle. Elle avance qu’elle avait eu la promesse que ces ouvriers auront à manger avant la Noël, mais finalement on a appris par téléphone qu’ils ont toujours « le ventre vide » se plaint-elle. Elle avance que ces ouvriers qui sont à Maurice depuis trois mois ont exprimé le désir de retourner dans leur pays.
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