Faits Divers

Trafic de méthadone dans le Nord : des toxicomanes coffrés

méthadone

Trois habitants du nord ont été coffrés par le Field Intelligence Office (FIO) de la Northern Division pour trafic de méthadone, le vendredi 26 avril. Les suspects, enregistrés eux-mêmes dans le programme de méthadone, dans un centre à Triolet, revendaient systématiquement leurs doses de méthadone à des présumés toxicomanes.

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Durant plusieurs semaines, des habitants de Triolet ont multiplié les plaintes à la police pour dénoncer la consommation de drogue. Ces gens devaient  répondre devant la justice d’une accusation de « Possession of dangerous drug », le vendredi 26 avril.

Hans Dookhy, 24 ans, Mehsad Oozeerally, 37 ans, et Jugon Gyandath, 43 ans, ont été coffrés après une descente des hommes du sergent Arnasala.

Différentes équipes policières étaient postées dans divers lieux stratégiques de Triolet, vendredi, afin de prendre les suspects en flagrant délit. À un moment donné, les policiers se sont précipités vers trois suspects. Ces toxicomanes avaient en leur possession plusieurs fioles de méthadone.

Durant leur interrogatoire, les suspects ont avoué avoir trompé la vigilance des officiers de la santé, pour revendre leurs doses de méthadone. Les suspects ont expliqué « qu’ils sont des patients bénéficiaires régulièrement de méthadone, et que pour se faire de l’argent, ils revendaient une dose à d’autres toxicomanes contre Rs 100.

Dans les rues de Triolet, dans les environs du centre de distribution de méthadone, il n’est pas difficile de s’en procurer, confie un habitant de la localité. « Zot vann sa pou di pin di ber. »

Le mois dernier, les hommes du sergent Arnasala avaient frappé un premier coup dans cette localité. Des suspects qui s’adonnaint au trafic de méthadone avaient été épinglés. Cette pratique a pris de l’ampleur dans plusieurs endroits de l’île selon le e Field Intelligence Office.

Community Policing

« Difisil pou marse lor simin dan Triole ». Tels sont les propos d’un habitant de l’endroit, la semaine dernière, lors d’une séance de Community Policing. Plusieurs parents ont apporté témoigné. Ils disent craindre désormais de laisser leurs enfants circuler dans les rues de la région. Ils évoquent des cas de jeunes tombés dans l’enfer de la drogue.

La plupart des témoignages ont fait état des mauvaises fréquentations et de la présence de fournisseurs de drogue pour expliquer ce phénomène inquiétant.

« Landrwa la inn vinn dangere e bann zen pe tom dan sintetik », déplore cet habitant de la localité.

 

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