Faits Divers

Torture alléguée : la police allait loger une accusation provisoire contre Iqbal Toofanny

Iqbal Toofanny

Le procès intenté à l’encontre du sergent Vikash Persand et les constables Ghislain Marie Ronny Vincent Gaiqui, Jean-François Numa et Joshan Raggoo s’est poursuivi, le vendredi 10 mai 2019, en cour intermédiaire devant la magistrate Niroshini Ramsoondar. Ils répondent chacun d’une accusation de « torture by public official ». C’est dans le cadre du décès du détenu Iqbal Toofanny survenu le 2 mars 2015. Ils plaident non coupables. Cinq témoins ont été appelés à la barre lors de la séance.

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Le surintendant de police (SP) Clifford Frichot était à la tête de la Western Division en mars 2015. Il a relaté avoir reçu un appel du sergent Persand vers 6h00 du matin le 2 mars 2015 l’informant de l’interpellation d’un individu. Le sergent Persand lui aurait également fait part de son intention d’effectuer une fouille dans un garage sis à Rose-Hill, car Iqbal Toofanny avait déclaré aux policiers qu’il avait laissé une voiture à ce garage après avoir fait un accident.

Le haut gradé souligne que le sergent l’a appelé quelques heures plus tard l’informant que rien d’incriminant n’a été retrouvé dans le garage. Le SP Frichot ajoute avoir donné des instructions pour loger une accusation provisoire de « rogue and vagabond » contre Iqbal Toofanny.

Entre-temps, Iqbal Toofanny a commencé à se tordre de douleurs au ventre. Les policiers ont dû le transporter à l’hôpital Victoria à Candos où il devait rendre l’âme. 

D’autre part, les dépositions du policier Joshan Raggoo ont été lues et produites en cour. Il abonde dans le même sens que ses collègues et maintient que ni lui, ni ses collègues n’ont brutalisé Iqbal Toofanny.

 

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