À partir du 1er février, la facture d’électricité sera plus élevée pour certains particuliers et commerçants. Une révision du tarif entrera en effet en vigueur à cette date. Qui sera concerné par cette augmentation ? Quels sont les nouveaux budgets à prévoir ? Explications.
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Note plus salée pour 59 948 foyers
Environ 15 % des consommateurs résidentiels, soit 59 948 abonnés du CEB, devront prévoir un plus gros budget.
410 000 consommateurs résidentiels sont enregistrés auprès du Central Electricity Board.
350 052 ménages ne seront pas concernés.
Il n’y aura pas d’augmentation pour les 85 % de consommateurs résidentiels qui utilisent moins de 300 unités d’électricité par mois. C’est-à-dire pour les 350 052 ménages dont le montant de la facture mensuelle ne dépasse pas Rs 1 800.
La hausse qui sera appliquée
Nombre d’unités | Augmentation du tarif | Nombre de consommateurs dans cette catégorie | La facture actuelle en moyenne | La facture après le 1er février (en moyenne) |
---|---|---|---|---|
301 à 500 | 19,2 % | 44 356 | Rs 2 681 | Rs 2 850 |
501 à 1 000 | 21,8 % | 13 000 | Rs 7 000 | - |
1001 à 1 500 | 24,4 % | 1 800 | Rs 11 000 | - |
1501 à 2 000 | 26,9 % | 483 | - | - |
Au-delà de 2000 | 29,5 % | Les IRS, villas, bungalows… | - | - |
12 488 commerçants paieront plus cher
46 714 consommateurs commerciaux sont enregistrés auprès du CEB.
12 488 commerçants seront concernés par la hausse du tarif de l’électricité.
34 226 commerces utilisent moins de 400 unités par mois. Ces commerçants ne seront pas concernés par la révision du tarif. Ils représentent 73 % des commerçants à Maurice.
Secteur bancaire et financier
La révision du tarif de l’électricité concerne également d’autres catégories. Par exemple, les banques et entreprises du secteur financier verront leurs factures d’électricité augmenter à partir du 1er février. Cependant, le pourcentage de la hausse sera différent de celui des ménages et des commerçants.
Avis de...Khalil Elahee, expert en matière énergétique
«Il faut reconnaître l’effort pour réduire l’impact sur les petits consommateurs. La nouvelle structure de tarif est plus progressive. Mais est-ce suffisant pour encourager les économies d’énergie et la maîtrise de la demande surtout au niveau de la classe moyenne ? Par exemple, la construction de bâtiments avec du béton, sans disposition de ventilation et d’éclairage naturel, mène à une surconsommation. La climatisation peut être évitée mais c’est plus facile de construire sans des normes bioclimatiques. Je pense que l’Utility Regulatory Authority devrait, dans la même logique, proposer un meilleur tarif aux petits producteurs à partir des systèmes photovoltaïques. Il faut aussi harmoniser les facilités pour ceux qui optent pour des voitures électriques.»
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