Tanushree Dutta accuse Nana Patekar d'avoir soudoyé la police

Au cours de la première quinzaine de juin, la nouvelle est tombée – le procès de harcèlement sexuel contre Nana Patekar a été rayé. Cela est un coup dur pour le mouvement #MeToo, car on ne s’attendait pas que cette affaire n’aurait pas de suite. La police a rejeté les accusations contre l'acteur, car il n'y avait pas « de prima facie case » contre lui.

Cette affaire a éclaté le 27 septembre 2018 quand Tanushree Dutta a tenu une conférence de presse à Mumbai pour révéler les raisons qui l’ont poussée à parler de ces controverses datant de presque dix ans. Elle a fait des allégations de harcèlement sexuel contre Nana Patekar et a aussi accusé les activistes du Maharashtra Navnirman Sena (MNS), parti politique de Raj Thackeray, le producteur Sami Siddiqui et le réalisateur Rakesh Sarang d’avoir proféré des menaces contre elle, pendant le tournage de Horn Ok Pleasss, en 2008.

Tanushree Dutta a fait de graves allégations contre Nana Patekar. En 2008, l’acteur aurait, selon elle, forcé le chorégraphe Ganesh Acharya à inclure une danse très osée pour une chanson de Horn Ok Pleasss. Initialement, la chanson devait être filmée sur Tanushree Dutta seulement. L’actrice avait protesté, car cela n’était pas inclus dans le contrat. Elle se serait enfermée dans le vanity van, car personne ne la soutenait. C’était à ce moment que les hommes de main du MNS auraient débarqué sur le plateau de tournage à la demande de Nana Patekar. Ils auraient donné des coups de pied dans la porte de son vanity van. Ils auraient même vandalisé la voiture de l’actrice. Tanushree est très bouleversée et en colère contre la police qui, selon elle, s’est laissée corrompre. Elle a fait une requête au Premier ministre indien, Narendra Modi, pour qu’il lui accorde son soutien. Elle a ouvertement accusé Nana Patekar d'avoir soudoyé la police.