La Banque mondiale(BM) est appelée à consacrer davantage de ressources pour la création d’emplois, la première priorité des Mauriciens. L’avis de ces derniers ont été sollicités lors d’un sondage qu’elle a réalisée entre mars et mai 2015. Les résultats ont été publiés le mois dernier.
Interrogés sur les priorités de développement, les sondés ont placé en ordre d’importance: la création d’emplois (44,4 %); la réduction de la pauvreté (39,7 %); la croissance économique (34,9 %); l’éducation (31%) et les reformes et la gouvernance dans le secteur public (19 %).
À la question de facteurs qui nécessitent des améliorations pour la prospérité commune, les réponses les plus répandues ont été : l’éducation et la formation pour assurer des meilleures opportunités d’emplois
(50,8 %) ; des meilleurs débouchés entrepreneuriaux (41,9 %) ; davantage de perspectives de travail pour les jeunes (30,6 %) et une croissance économique ferme (29,8 %).
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Realités mauriciennes
Quant à l’intervention de la Banque mondiale, les sondés estiment que les ressources doivent être accordées en priorité à : la création d’emplois (43 %) ; l’éducation (35,2 %) ; la réduction de la pauvreté (33,6 %) ; l’économie bleue (25 %) et la croissance économique (23,4 %)
Sur les problèmes plus généraux, les Mauriciens ont estimé à 67 % que le pays se dirigeait dans la bonne direction alors qu’ils étaient 53 % lors d’un précédent sondage en 2012. Ceux qui pensaient que le pays n’était pas sur la bonne voie étaient à 12 % en 2015, contre 18% en 2012.
L’écart entre les riches et les pauvres est considéré par 52 % des sondés comme un très gros problème. Ils sont 42 % à penser qu’il s’agit d’une difficulté modérée, alors que 5 % estiment que c’est un souci mineur.
Sur le changement climatique mondial, ils sont 72 % à le considérer comme un gros sérieux problème et 24 % pensent que c’est assez important. Ils ne sont que 3 % qui estiment que ce n’est pas une préoccupation.
Le sondage visait à recueillir la perception des parties prenantes quant aux faiblesses de la Banque mondiale pour apporter des réformes à Maurice. Des sondés des ONG, d’organismes communautaires, des fondations et des syndicats et du secteur privé estiment que la BM n’est pas assez sensible aux réalités politiques et sociales sur le terrain (37 %). Ils sont autant à dire qu’il y a un manque de compétences au niveau du gouvernement.
Ils se sont aussi exprimés sur les meilleures contributions de la BM à Maurice. Arrivent en tête les ressources financières (52 %) ; l’assistance technique (50 %) ; conseils, études et analyses (37 %) et renforcement des capacités (30 %).
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