La croissance de la masse monétaire au sens large a ralenti. C’est ce qui ressort des dernières données de la Banque centrale sur les développements monétaires. Ainsi, à l’exception des dépôts à court terme, les principaux éléments du ‘Broad Money Liabilities’ ont affiché des taux de croissance très élevés.
La masse monétaire a crû de 7,7 % lorsque l’on compare les données de mars 2016 à celles de mars 2015, contre 9,4 % quand on compare celles de février 2016 à celles de février 2015. C’est ce qui ressort des dernières statistiques de la Banque de Maurice sur les développements monétaires. Cela signifie que la croissance de la masse monétaire au sens large (Broad Money Liabilities - BML) a ralenti. Ainsi, à l’exception des dépôts à court terme, les principaux éléments du BML ont affiché des taux de croissance très élevés.
Entre fin février et fin mars, le BML a chuté de Rs 157 millions. Ce qui représente une baisse de Rs 1,1 milliard de quasi-monnaie – qui comprend les dépôts à terme, les comptes d’épargne et les dépôts en monnaies étrangères – qui a été entièrement compensée par une expansion de l’agrégat monétaire au sens étroit par Rs 713 millions et Rs 245 millions en des titres autres que des actions.
Les créances du gouvernement en hausse
Les avoirs extérieurs nets se sont contractés le mois dernier. Le taux annuel de croissance d’actifs nets d’entreprises étrangères a baissé de 9 %, alors qu’en février, une croissance de 10,5 % avait été enregistrée. Entre ces deux mois, les avoirs ont chuté de Rs 28,5 milliards pour passer à Rs 507,5 milliards. Les créances dans les autres secteurs ont chuté à un rythme légèrement plus lent. Elles ont baissé de 8 %, en février, contre 3,4 % le mois dernier. Ce qui signifie qu’elles ont chuté de Rs 4,4 milliards pour passer à Rs 435 milliards. Les créances du gouvernement ont, elles, augmenté de Rs 1,6 milliard (3,5 %) pour passer à Rs 47,5 milliards le mois dernier. Par ailleurs, les dettes du secteur privé ont glissé de 1,3 %, en mars dernier, par rapport à la période correspondante l’an dernier. à l’exception du secteur manufacturier – où les crédits ont augmenté de 4,7 % pour se chiffrer à Rs 21,9 milliards –, les avances à d’autres secteurs ont été généralement inférieures à celles de février dernier. Ce sont les sociétés publiques non financières qui ont réduit leurs prêts de 26,3 % pour qu’ils passent à Rs 1,6 milliard. Les autres secteurs qui ont été moins demandeurs en crédits des banques ont été l’agriculture et la pêche, enregistrant une baisse de 3,6 % entre les deux mois. Les avances faites pour le sous-segment Agricultural Development Certificate Holders ont chuté de 10 %. Les crédits accordés au secteur du Global Business ont baissé de 3,5 % pour passer à Rs 43,8 milliards. Un mouvement principalement attribué aux activités des sociétés de catégorie 1. D’autres baisses ont été enregistrées, notamment de 1,5 % pour l’hôtellerie pour se chiffrer à Rs 47,2 milliards ainsi qu’une baisse de 1,5 % pour le commerce, passant ainsi à Rs 30,9 milliards.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !