Prisonnière de son lit, Agnès Émilien compte sur les visites médicales à domicile. Une visite justifiée par l’état de la patiente qui, selon son dossier, souffre de la maladie de Parkinson.
Elle a donc besoin de la présence d’une tierce personne pour l’aider physiquement dans ces besoins quotidiens. L’allocation offerte par la Sécurité sociale (Carer’s Allowance) n’était donc pas de trop pour rémunérer la dame qui s’occupe d’elle.
Âgée de 65 ans, Agnès Émilien a bénéficié, durant deux ans, de cette allocation. « Ma mère est incapable de se déplacer. Elle a besoin d’une présence permanente. Cette Carer’s Allowance nous permettait de payer la dame qui s’occupe d’elle », explique son fils Robinson Emilien. La dernière visite du médecin à son domicile, à Plaine-des-Papayes, remonte à novembre 2015.
Depuis, la sexagénaire est privée de son allocation. « Elle n’a perçu que sa pension de vieillesse. Je me suis enquis auprès de la Sécurité sociale. Un officier m’a répondu que son dossier ne contenait pas de rapport médical mentionnant la nécessité d’avoir une assistance à ses côtés, pour que cette allocation puisse être versée. »
Robinson Émilien a donc fait le nécessaire et dit avoir déposé les documents requis. « Je croyais que ce mois-ci, cette allocation serait rétablie, en vain. Nous sommes contraints de puiser dans la pension de vieillesse de maman pour rémunérer cette dame », dit-il.
Le Défi Quotidien a sollicité l’adjoint au commissaire à la Sécurité sociale, Thakoorparsad Bhoyroo. Ce dernier a demandé à Robinson Émilien de le contacter pour faire la lumière sur cette affaire.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !