Seconde arrestation dans l’affaire Michaela Harte : le couple Mooneea réclame Rs 2,5 M à l’État et au CP

Sandip Mooneea, arrêté deux fois dans le cadre de l’enquête policière sur le meurtre de Michaela Harte, estime avoir été « torturé » sans aucune raison valable. Il évoque une faute lourde de la police.
Il avait été arrêté à deux reprises dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de l’Irlandaise Michaela Harte. Aujourd’hui, Sandip Mooneea et son épouse Rekha réclament conjointement des dommages de Rs 2 500 000 à l’État et au commissaire de police pour préjudice subi.

Dans sa plainte, rédigée par l’avoué Jean Christophe Ohsan Bellepeau, Sandip Mooneea indique que les officiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) sont venus à son lieu de travail le 19 avril 2022, à Résidence La Cure. Ils l’ont prié de les accompagner à leur bureau et c’est là-bas qu’il a été informé qu’il sera de nouveau interrogé dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de la ressortissante irlandaise Michaela Harte. 

Le 20 avril 2022, Sandip Mooneea a été inculpé provisoirement de « conspiracy to do an unlawful act » devant le tribunal de Mapou. Le 21 avril 2022, il a obtenu la liberté après s’être acquitté d’une caution de Rs 20 000. Le 28 juin 2022, l’accusation provisoire a été rayée. 

Selon Sandip Mooneea, son arrestation était arbitraire. Il dit avoir été « torturé » sans aucune raison. Son épouse Rekha et lui soutiennent qu’ils ont subi humiliation et stress en raison des agissements de la police. Ils maintiennent que cela constitue une « faute lourde » qui leur a causé d’énormes préjudices. 

Sandip Mooneea avait été arrêté une première fois dans cette affaire le 11 janvier 2011. Il travaillait alors comme « floor supervisor » à l’hôtel ex-Legends à Grand-Gaube. Il a fait face à un procès formel devant la Cour d’Assises pour le meurtre de Michaela Harte. Acquitté le 12 juillet 2012, il a bénéficié d’un verdict unanime.