Salman Khan : producteur-distributeur-exploitant à l'avenir

Salman Khan, l'acteur-cinéaste, est passé distributeur avec Race 3. Il sera désormais exploitant.  Sa première salle de cinéma, il l'a construite à la périphérie. 

Il y a deux ans, il a développé une nouvelle idée : Salman Talkies, une chaîne de salles où les billets seraient disponibles à des tarifs subventionnés pour les cinéphiles en général et gratuits pour les enfants issus de milieux défavorisés. Révélant que le plan a subi plusieurs modifications depuis, Salman a déclaré ceci : « j'ai ralenti la construction parce que je dois faire très attention. Il y a beaucoup de détails logistiques impliqués pour que le projet ne fait pas fausse route. Mais, permettez-moi de clarifier que les salles ne seront pas à Bandra ou Juhu, mais à la périphérie de Mumbai ». 

À 52 ans, Salman avoue qu'il aimerait inaugurer chaque salle lui-même. Distributeur avec Race 3, il fera une fortune à condition que ses films deviennent des blockbusters. Au départ, Race 3 devait être distribué par Eros International ou même par TIPS Industries Ltd de Ramesh Taurani. Mais, les deux partis y ont renoncé. « Nous étions en pourparlers avec Eros le plus longtemps. Finalement, nous avons atteint une phase où les conditions établies n'ont pas été respectées. Mais, quelque chose de bien en est sorti. Je distribue 'Race 3' et également le premier film d'Aayush Sharma, 'Loveratri', réalisé par Abhiraj Minawala », informe Salman. Ce serait la cinquième production de l'acteur.

Pour la chaîne de salles qu'il projette, Salman a rencontré plusieurs producteurs, distributeurs et exposants pour renforcer son plan et mieux comprendre le marché. La chaîne devrait décoller au Maharashtra et l'acteur espère l'étendre à d'autres États au cours des dix prochaines années.

Dans le passé, Salman a parlé du problème de billets de cinéma dans les grandes villes qui coûtent Rs 400 – Rs 500. Il croit que l'augmentation du nombre de salles en Inde est le seul moyen pour stimuler les recettes. « Les tarifs devraient être ramenés à Rs 200 - Rs 250 pour les week-ends et à Rs 120 - Rs 150 pour les jours de la semaine, comme c'est le cas pour les films régionaux. Avec les films en hindi, les billets sont onéreux faute de salles. Le distributeur veut amortir les prix le plus vite possible avant une autre sortie qui lui arrachera les salles. Cette situation est malsaine », conclut-il.