Roshi Bhadain est catégorique. Les mesures annoncées par Navin Ramgoolam lors du meeting du 1er-Mai de l’alliance PTr/MMM/ND sont du « copié-collé » des réformes présentées par le Reform Party il y a un an. « De leurs 20 mesures, plus de 10 sont copiées sur nos réformes », affirme-t-il. Il était en conférence de presse, le samedi 4 mai.
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Il cite, pêle-mêle, le mode de nomination du président de la République, ainsi qu’au sein des corps parapublics, le one-off payment des droits d’enregistrement sur l’achat d’un véhicule neuf, la baisse des prix des médicaments et le bon d’achat, l’élimination de la TVA sur les carburants, la suppression de la redevance de Rs 150 à la MBC, une revalorisation de la force policière… « Ou pa kapav kopie tou seki Reform Party inn dir, savedir ou pena enn plan. Dan lekol, apel sa gore », martèle Roshi Bhadain.
Le leader du Reform Party revient également sur l’annonce de Navin Ramgoolam concernant une loi pour la présentation d’un tiers de femmes candidates aux élections générales. « Je leur lance un défi, que ce soit l’alliance PTr/MMM, ou le MSM, ava gete komie kandida fam zot pou mete », dit-il. Du reste, ironise Roshi Bhadain en parlant de l’alliance de l’opposition, « eski kan pou al partaz tiket, eski zot pou fer li ? Deza zot pe gagn problem ».
Abordant la guerre des foules entre l’alliance gouvernementale et celle de l’opposition, Roshi Bhadain fait remarquer : « enn pe dir 30 000 dimounn, lot pe dir 20 000. Il y a environ un million d’électeurs sur la liste électorale. Avec un taux d’abstention qui tourne en général autour de 25 %, ce sont quelque 750 000 personnes qui voteront. Donk se 5 % elekter ki ti swa Porlwi swa Vacoas. Se zis 6,7 % bann votan kinn al dan zot meeting. »
Roshi Bhadain est convaincu qu’il y a un électorat qui réfléchit et adhère au slogan « ni Pravind ni Ramgoolam ». D’ailleurs, dénonce-t-il en évoquant les mesures populistes qui engloutissent des millions de roupies, « Ramgoolam et Jugnauth sont dans une compétition pour mener notre pays à la banqueroute. So finalite se tre move pour lil Moris. Zot pe al fini pei. E zot pe fer li zis parski zot le gard pouvwar. Bizin met enn stop a sa. Nou diman tou dimounn reflesi. »
Il rappelle que lors de son e-meeting, le 1er mai, il a expliqué que « there is no free lunch ». « Kan ou gagn enn gouvernman ou enn politisien ki vinn dir li pe donn tel mezir gratwi, seki li pa dir, seki li pe pran kas travayer ki ranpli kes leta pou donn ou. »
Il explique que ce sont principalement les travailleurs qui financent la caisse de l’État à travers les taxes directes et indirectes. Évoquant le transport gratuit, il déplore que les politiciens ne disent jamais comment ce type de mesure sera financé et combien cela va coûter. Selon lui, Pravind Jugnauth a utilisé le même subterfuge pour l’augmentation de la pension de vieillesse, financée par la Contribution sociale généralisée (CSG), introduite au grand dam de la population. « Pe tir enn poursantaz dan pos travayer ek anplwaye pou met dan lakes leta pou pey pansion vieyes. »
Contrairement aux autres partis, le Reform Party explique dans ses 80 réformes comment il procédera. « Nou finn montre ou kot kas sorti, et comment nous allons apporter la prospérité pour la population et les mesures qui vont renflouer la caisse du gouvernement », rappelle-t-il.
Roshi Bhadain lance un défi à Navin Ramgoolam et à Pravind Jugnauth, ainsi qu’à tout éventuel prétendant au poste de Premier ministre : « Mo challenge zot a enn deba devan la popilasion lor seki zot pe propoze, kot kas sorti, seki zot pou fer. Si zot panse ki zot kapav fer fas a enn vre challenge, aksepte mo challenge. »
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