L’Independent Commission against Corruption (Icac), qui a souvent été critiquée, va laisser la place à la Financial Crime Commission. Comment accueillez-vous cette décision ?
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Ça dépend des dispositions mises en place et de l’assurance que l’on ne va pas mettre le même vinaigre dans une bouteille neuve avec une jolie étiquette. Après ce que nous avons vécu, il est permis d’être sceptique. L’Icac était supposée être « indépendant », mais elle ne l’était pas. C’était un one-man-show, avec à sa tête une personne qui était aux ordres du pouvoir en place.
Cette mégastructure fait-elle peur ?
À mon avis, il y a trop d’organismes à Maurice. Prenez l’exemple de l’Integrity Reporting Services Agency. C’est un éléphant blanc et il faut s’en débarrasser. Si on veut éviter que les organismes se tirent dans les pattes, il faut les regrouper et ils doivent être indépendants. La FCC enquêtera-t-elle sur l’affaire Angus Road en toute indépendance ?
Comment nommer le directeur de cette nouvelle agence ?
Je ne veux pas me bercer d’illusions. L’indépendance des organismes à Maurice laisse à désirer. À quoi peut-on s’attendre lorsqu’il y a des enquêtes sur des personnes au pouvoir ?
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