Politique

Rezistans ek Alternativ : branle-bas de combat contre la drogue synthétique

Ashok Subron. Ashok Subron.

Les membres du parti de gauche Rezistans ek Alternativ (ReA) envisagent de se lancer dans la lutte contre le fléau de la drogue synthétique dans les collèges.

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Ils intervenaient en conférence de presse, au siège du parti à Moka, le samedi 29 septembre. « Nous comptons faire un constat et ensuite mener une lutte contre la drogue synthétique. Nous avons déjà contacté plusieurs enseignants pour prendre connaissance de la situation. Dans les collèges, les élèves sont souvent retrouvés dans un état second. Ils deviennent parfois  incontrôlables. La ministre de l’Éducation pratique la politique de l’autruche concernant le fléau de la drogue dans le milieu scolaire », a fait ressortir Jean-Yves Chavrimootoo.

Ce dernier a souligné que rien ne semble être fait pour changer les choses. « ReA lance un appel aux autorités. Elles doivent désigner une personne qui aura la tâche de faire un constat dans les collèges concernant la prolifération de la drogue synthétique », a-t-il ajouté.

Ashok Subron, le porte-parole du parti, est, pour sa part  revenu sur les propositions de la réforme électorale. « Les principes de base n’ont pas été respectés. Le Premier ministre et son gouvernement doivent revoir leur copie d’autant plus que la majorité des trois quarts ne sera pas obtenue », a-t-il affirmé.

Selon lui,  le communiqué de presse du conseil des ministres de vendredi est « inédit ». « On demande une cohérence de tous les partis politiques. Le MMM a pris position pour le nombre de députés proposés. La position du PMSD est, quant à elle, dangereuse. Ce gouvernement devra assumer ses responsabilités en cas de réforme électorale », a martelé Ashok Subron.

D’autres sujets, tels que l’éventuel renvoi des élections villageoises, ont été abordés. Selon Ashok Subron, si ce scrutin n’est pas tenu, cela démontrerait le « non-respect du gouvernement pour les villageois ». « La démocratie régionale n’est pas garantie dans notre Constitution », a-t-il déploré.

 

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