Un deuxième policier affecté au Police Main command Control Centre ( PMCCC), à Ébène, a été entendu par la Major Crimes Investigation Team ( MCIT) , dans la journée du jeudi 20 juillet, aux Casernes centrales. Ce constable a expliqué que les images des caméras CCTV et Safe City peuvent être simplement visionnées et ne peuvent être manipulées au centre d’Ébène. Une audition qui survient dans l’enquête sur l’affaire Soopramanien Kistnen. Pour rappel, le corps calciné de Soopramanien Kistnen avait été découvert à Telfair, Moka dans un champ de canne, le 18 octobre. L’ex-agent du MSM avait disparu le 16 octobre 2020.
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Les auditions de ces deux policiers font suite à la déposition de l’avocat Rama Valayden, mercredi, lors d’une convocation par la MCIT. L’avocat a demandé aux enquêteurs de s’orienter vers des enregistrements Safe City/CCTV. Après l’audition, la MCIT compte obtenir les dépositions de tous les policiers de service durant la période du 16 au 18 octobre 2020.
Le constable, qui compte plusieurs années au sein de l’Information Room de la police (PMCCC), a soutenu, mercredi, a confirmé à la MCIT qu’il était affecté au PMCCC en octobre 2020. Il avait dit n’être qu’un simple opérateur et qu’il lui était impossible de manipuler des images ou encore d’effacer des données.
Quant au policier entendu jeudi, il a déclaré que les images étaient stockées par une tierce partie sur un serveur. Ces images sont conservées pendant 30 jours, selon Shafiick Eyatullah, responsable des opérations chez Huawei Mauritius, qui avait témoigné lors de l’enquête judiciaire devant le tribunal de Moka le 2 juin 2021. Cependant, les images du 16 octobre 2020 - Soopramanien Kistnen était encore en vie -, sont jugées irrécupérables, selon ce responsable, conformément au contrat entre Huawei et la police qui prévoyait une conservation des données sur une période de 30 jours.
Après son interrogatoire, le policier a été autorisé à partir. D’autres éléments de cette unité pourraient être convoqués par la MCIT. Les enquêteurs ont aussi une liste d’individus mentionnés par Rama Valayden dans sa déposition mercredi, notamment un gérant d’une compagnie à Quatre-Bornes. Les locaux de l’entreprise sont placés sous vidéo-surveillance, selon des sources proches de l’enquête.
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