Règlement de comptes présumé à Riche-Terre : un homme de 28 ans agressé au sabre par une bande

• Des coups de feu retentissent
• Un multirécidiviste identifié par la CID

Son état de santé est jugé sérieux. Un jeune homme de 28 ans se trouve actuellement à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, Port-Louis. Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait subi plusieurs fractures au crâne lors d’un règlement de comptes survenu à Riche-Terre.

Les faits se seraient produits dans la nuit du mardi 24 septembre. Une vidéo de 45 secondes, largement diffusée sur les réseaux sociaux, atteste de la violence de l’agression. On y voit une bande d’environ cinq individus, le visage dissimulé sous des casques, s’en prendre sauvagement à la victime à l’aide de sabres. Les agresseurs ont également tiré des coups de feu. La victime, qui tentait de se réfugier dans un entrepôt, a été rattrapée et frappée à plusieurs reprises. Dans la vidéo, on entend aussi des bruits similaires à des coups de feu. Les raisons ayant mené à cette agression n’ont pas été établies jusqu’ici. 

L’enquête a été confiée à la Criminal Investigation Division (CID) de Terre-Rouge. Les policiers attendent que la victime se rétablisse pour l’interroger. Cependant, dans un premier témoignage tard dans la nuit des incidents, le jeune homme a affirmé avoir été attaqué par des individus qu’il ne peut identifier. La police prévoit d’auditionner une femme qui était en sa compagnie avant les incidents. Puis, pendant l’agression, elle s’est retrouvée à terre, à quelques mètres de la victime.

Pour tenter d’y voir plus clair, les limiers ont récupéré des images vidéo d’une partie de la scène. À mercredi 25 septembre, ils avaient déjà été identifiés certains d’entre eux. D’ailleurs, dans la matinée, plusieurs opérations ont été réalisées par diverses unités de police pour les appréhender. 

L’un des suspects identifiés, le présumé meneur d’une bande dans la région de Sainte-Croix, est un multirécidiviste. Ce présumé « ring leader » avait été inquiété dans diverses enquêtes de la brigade antidrogue par le passé, ainsi que dans des affaires d’agressions. Son influence dans un des faubourgs de la capitale est connue des services de police.