Avec l’introduction de la Nine-Year Continuous Schooling, les enseignants du secondaire s’interrogent sur leurs conditions de service. La réforme éducative prévoit la conversation de douze collèges en académie.
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Les syndicats des enseignants du secondaire se disent inquiets. Le président de l’association des recteurs et des assistants recteurs, Soondress Sawminaden, prévoit qu’il y aura un surplus d’enseignants avec l’arrêt d’admission des élèves en Grade 7 dans douze collèges nationaux. En effet, à partir de 2018, ces douze collèges nationaux seront convertis en académie. Ces établissements accueilleront en 2021 des élèves qui auront brillamment réussi le (Grade 9) Form III.
Soondress Sawminaden souligne que : « Nous aurons un problème pratique l’année prochaine. Certains enseignants qui sont dans les collèges nationaux qui seront convertis n’auront pas le même emploi du temps. Ils auront moins de classe à faire. À ce stade, les recteurs ne savent pas comment compléter l’emploi du temps de ces derniers… »
Le recteur fait aussi ressortir que le Mauritius Institute of Education (MIE) a déjà demandé aux recteurs des collèges régionaux une liste d’enseignants qui seront affectés aux classes de Grade 7 en 2018. Ces derniers seront invités à suivre une formation pour travailler avec les élèves qui seront dans ces classes l’année prochaine. Sauf que Soondress Sawminaden affirme qu’à ce stade, cette liste ne peut être finalisée. « Il y a l’exercice de transfert des enseignants qui se fait en fin d’année et qui est parfois complété au début de l’année suivante.»
C’est ainsi que le recteur propose aux autorités de revoir le mécanisme de formation. Il soutient qu’il aurait fallu mettre sur pied des ateliers pour des formateurs en chaque matière. Les sessions se feront durant les mois d’avril et d’août. Puis, il serait opportun de faire l’exercice de transfert juste avant les vacances de décembre, ce qui laisserait le temps aux enseignants qui seront affectés en Grade 7 en 2018 de suivre une formation.
Au niveau du ministère de l’Éducation, un préposé indique que le problème ne se pose pas. « Des projections et simulations ont été faites et rien ne laisse entrevoir un quelconque problème. Le ministère a pris toutes les dispositions en vue d’une gestion saine des ressources humaines. »
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