Recrutement au sein de l’Adsu : screening obligatoire pour être dans la brigade

Les éléments de l’Adsu sont des policiers qui ont servi dans différents postes de police. Pour faire partie de la brigade anti-drogue, la priorité est de passer l’étape de « screening » effectuée par le service de renseignements (NSS). Alors que le remplacement de la brigade anti-drogue était au cœur de la PNQ mardi, les échanges ont été virulents. L’opposition s’est interrogée sur la thèse que le gouvernement tolèrerait les agissements de l’Adsu, qualifiée de « pire unité de la police » par Xavier-Luc Duval.

La brigade anti-drogue est composée de policiers ayant au moins cinq années d’expérience dans la force, particulièrement de police duties. L’Adsu est présente à travers différentes régions de l’île et à Rodrigues. Le vetting avant le recrutement des membres de cette brigade se fait en considérant plusieurs facteurs. La personnalité, le background familial, les fréquentations, les comportements et les biens des policiers sont considérés.

« L’Adsu est une unité différente, il faut former les gens pour qu’ils comprennent la Dangerous Drug Act. Il faut aussi leur parler des situations auxquelles ils seront confrontés ».

Les nouvelles recrues sont sujettes à un job training et participent aux opérations quotidiennes de l’Adsu. Durant les premières années d’un policier au sein de l’Adsu, il y a un monitoring. Il bénéficie d’une augmentation à travers des risk allowances afin de réduire les tentations. Les hauts-gradés et autres responsables font des déclarations de leurs avoirs.

Certaines sources avancent que les promotions au sein de l’Adsu devraient être « automatiques » pour maintenir une situation saine. Le comportement des nouveaux fait l’objet d’un suivi pendant au moins une année et le policier sera confirmé uniquement après un rapport satisfaisant émis par ses supérieurs. « Nous travaillons sur la possibilité d’un système de recrutement temporaire en ce moment », nous explique un cadre de l’Adsu.