Hemlata Sher-Gill Gaya, la belle-mère de Me Sanjeev Teeluckdharry et son beau-frère, Vighnesh Gaya soutiennent qu’ils vont présenter des preuves lors du procès. Cela face aux huit questions du surintendant de police, Ashik Jagai qui voulait des précisions sur leur action.
Publicité
C’était dans le cadre de la plainte en réclamation d’Hemlata Sher-Gill Gaya et son fils Vighnesh Gaya. Ces derniers réclament conjointement des dommages de Rs 50 millions au surintendant de police (SP) Ashik Jagai pour préjudice subi.
Le 4 avril 2024, mère et fils ont fait parvenir leur réplique à SP Ashik Jagai dans un document rédigé par leur avoué, Me Pazhany Rangasamy. Les deux habitants de Rose-Hill répondaient aux questions du SP Ashik Jagai. Document qui a été produit, le 4 avril 2024, devant l’Acting Master and Registrar, Pranay Sewpal. L’affaire sera appelée le 4 juin 2024 afin que le SP Jagai fasse connaître sa position aux répliques des Gaya.
Le SP Ashik Jagai voulait connaître des précisions concernant la perquisition qui a eu lieu, le 27 octobre 2022, au domicile des Gaya. Et, de quelle manière cela les a causés préjudice et a violé leurs droits constitutionnels. Aussi, de quelle façon, les Gaya ont été traumatisés. Le SP Ashik Jagai voulait également connaitre de quelle manière, il aurait agi de mauvaise foi. Il s’interroge, par ailleurs, comment il y a eu « faute lourde » et « faute personnelle ».
Dans leur document en réponse, Hemlata Sher-Gill Gaya et son fils Vighnesh Gaya soutiennent que des preuves seront présentés au cours du procès. Tout en ajoutant que certaines précisions dont réclament le SP Ashik Jagai, y sont déjà mentionnées dans leur plainte.
Abus de pouvoir
Les codéfendeurs, dans cette affaire, sont l’Independent Police Complaints Commission, la Disciplined Forces Service Commission (DFSC), le commissaire de police (CP) et la National Human Rights Commission ( NHRC).
Dans leur plainte, Hemlata Sher-Gill Gaya et son fils Vighnesh Gaya reprochent au SP Ashik Jagai d’abus de pouvoir et d’autorité. C’était suite à une perquisition effectuée à leur domicile, le 27 octobre 2022, à Rose Hill. Cette fouille avait, selon les Gaya, vu la participation d’une « impressionnante » équipe de policiers, composée de la Special Supporting Unit (SSU), du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM) et la Special Striking Team (SST). Ils évoquent aussi que cela les a causés d’énorme préjudice.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !