Un habitant de Mont-Roches a demandé et obtenu la paternité d’une petite fille de six ans. La mère de l’enfant avait caché, dans un premier temps, à son époux, un habitant de Candos, que l’enfant était le fruit d’une relation extraconjugale. Elle avait aussi dissimulé à son amant, que c’était lui, le père biologique de son enfant. Toutefois l’amant devait s’en rendre compte au fil du temps, vu des similitudes en apparence et a initié une action de recherche de paternité en Cour suprême.
Publicité
La Cour suprême a ordonné, le lundi 31 juillet 2017, que l’État civil apporte les corrections nécessaires afin que dorénavant, l’amant, soit mentionné sur l’extrait de naissance de la fillette comme étant le père. Le juge Nicolas Ohsan-Bellepeau, qui a présidé l’affaire, a ainsi ordonné que l’État civil enlève de l’extrait de naissance le nom de l’époux comme étant le père de la fille. Un test ADN a confirmé que c’est bien l’amant le père biologique de la fillette.
C’est en 2009, que l’habitant de Mont-Roches, a fait la connaissance de la jeune femme. Celle-ci, était encore au collège. Les deux sont devenus des amis proches puis devaient se perdre de vue.
En février 2010, la jeune femme épouse civilement l’habitant de Candos. Or, soutient l’habitant de Mont-Roches, dans sa plainte, la femme a renoué contact avec lui en septembre 2010 et lui a raconté être une femme battue et que son mari était alcoolique et un flambeur. L’amant et la jeune femme se sont rapprochés et ont commencé à avoir des relations sexuelles non protégées à partir de janvier 2011.
Frappé par la ressemblance
En mars 2011, la jeune femme relate à l’amant qu’elle était enceinte. Sans lui dire toutefois que c’est lui le père. Pensant que le papa c’était l’époux, l’amant devait mettre un terme à cette relation en mai 2011.
En octobre 2011 alors qu’elle était encore mariée, la femme a accouché d’une petite fille. Le couple s’est séparé en janvier 2012. Leur mariage est dissous en septembre 2015.
La jeune mère a renouvelé ses relations avec l’habitant de Mont-Roches depuis janvier 2014. L’amant a déclaré devant le tribunal qu’en voyant l’enfant, il a été frappé par la ressemblance. La jeune mère devait finalement admettre que l’enfant était le sien. Il a commencé à lui rendre visite et à encourir ses frais scolaires.
Dans le cadre de ce procès, l’amant a retenu les services de l’avocate Shadmeenee Mootien-Rogbeer et de l’avoué Pazany Thandarayan.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !