L’ancien Premier ministre n’a pas tardé à réagir au projet visant la création d’une Prosecution Commission. Celle-ci aura pour tâche, entre autres, de revoir, si besoin est, les décisions du Directeur des Poursuites Publiques (DPP).
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Interrogé à ce sujet ce dimanche 11 décembre 2016 à l’issue de l’inauguration du Kedarnath Sankeshwarnath Mandir par le Mahila Sabha et la Voice of Hindu (VoH) à l’Escalier, le leader du Parti travailliste (Ptr) n’a pas mâché ses mots : «J’ai vu ça dans la presse. Ce sera un grand scandale s’ils (les membres du gouvernement) font ça. Je ne sais pas qui les conseille, si du moins il y a des conseillers, si du moins il y a de la réflexion. En tout cas ils vont droit dans le mur. C’est inacceptable, et j’espère qu’il y aura du monde contre ça», déclare Navin Ramgoolam.
Le leader du Ptr a été ensuite invité à réagir à la déclaration du leader de l’Opposition, Paul Bérenger, qui affirme en conférence de presse samedi 10 décembre 2016, qu’il n’est pas temps pour la création d’un front-commun de l’Opposition contre une éventuelle passation de pouvoir entre le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, et Pravind Jugnauth.
«Avec ce projet [création d’une Prosecution Commission], cela donne une autre raison à l’Opposition de parler d’une seule voix. Car s’ils (les membres du gouvernement) font ça (la Prosecution Commission) ce sera très grave. Il n’y aura plus d’indépendance du DPP, ils feront ce qu’ils veulent. C’est cela qu’ils cherchent à faire», fulmine le leader du Ptr.
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