Le député MSM Raj Dayal réclame des dommages de Rs 90 millions au commissaire de police (CP) et à l’État après « la perte » de ses effets personnels suite à sa suspension comme patron de la force policière le 23 novembre 1997.
Publicité
L’affaire a été appelée mardi 18 octobre devant le juge David Chan Kan Cheong de la Cour suprême. Les défendeurs (CP et l’État) ont soulevé une objection préliminaire.
Raj Dayal affirme qu’il tenait beaucoup aux objets qui se trouvaient dans son bureau aux casernes centrales, à l’époque où il était le CP. Dans une plainte déposée en Cour suprême en 2014, Raj Dayal rappelle qu’il a été nommé à la tête de la force policière le 1er septembre 1994.
Il a ainsi disposé plusieurs objets personnels auxquels il attachait une « valeur sentimentale inestimable » à l’intérieur de son bureau aux casernes centrales. Mais le 23 novembre 1997, Raj Dayal est suspendu de ses fonctions.
« Précieux et inestimables »
Il soutient dans sa plainte qu’il s’agissait d’une suspension illégale. Mais il déplore aussi le fait qu’il n’ait pas eu le temps de collecter ses effets personnels dans son bureau ce jour-là. Il ajoute qu’il a été interdit d’accès à son bureau avant même qu’il n’ait reçu sa lettre de suspension.
Raj Dayal tente alors de récupérer ses effets personnels par un autre moyen. Il fait une requête pour qu’il puisse collecter ses objets « précieux et inestimables » au musée de la Special Mobile Force (SMF) à Vacoas.
Mais sa demande n’a jamais été approuvée.
Après sa suspension, Raj Dayal fait face à une commission d’enquête présidée par l’ex-chef juge de la Cour suprême Bernard Sik Yuen.
Selon Raj Dayal, le sergent Bulloram avait déposé une liste de ses effets personnels lors des travaux de la commission d’enquête en juillet 1998. Cette commission d’enquête allait conduire à sa destitution comme CP.
Préjudices
Raj Dayal dit avoir récupéré ses effets personnels en décembre 2008. Mais il constate néanmoins que certains ont disparu. Il précise dans sa plainte avoir écrit au CP à plusieurs reprises pour réclamer la restitution de ses effets personnels, mais en vain.
Raj Dayal se demande même si ses affaires sont toujours en bon état. Comme ses demandes sont restées sans réponse, il dit avoir subi des préjudices qu’il évalue à Rs 90 millions.
Nilen Kattany
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !