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Raj Dayal: « C’est un complot contre moi »

Le ministre démissionnaire assure que la vérité finira par triompher.
Le ministre démissionnaire estime « bien grave » le contenu de la bande sonore et attire l’attention sur l’identité de son dénonciateur. Il dénonce un complot contre sa personne. Dans une brève déclaration à la presse, mercredi, au bureau du ministère de l’Environnement, Raj Dayal a présenté sa version des choses à la suite de la diffusion d’une bande sonore faisant état de sa présumée implication dans un cas allégué de corruption. Il soutient être une victime. « Li clair ki I was a target on the hit-list », a-t-il dit. Pour le ministre démissionnaire, il est évident que c’est un complot pour l’empêcher de travailler. « Il y a eu character assasination contre ma personne. Cela dans le but de déstabiliser le gouvernement, surtout en vue de la rentrée parlementaire, de la présentation du budget et du meeting du 1er-Mai », a-t-il soutenu. Commentant le contenu de la bande sonore, l’élu de la circonscription Flacq/Bon-Accueil (No 9) affirme que c’est « bien grave » et soutient que les auteurs de ces allégations se trouvent être « Saheed Nawab Soobany alias Patrick, accompagné par Yusuf Mohamed », dit-il.

« Je crois en la vérité »

Si Raj Dayal n’a pas souhaité faire davantage de commentaires au niveau du projet du promoteur, il a, en revanche, soutenu que toute la vérité se trouve dans le dossier officiel du EIA Committee du ministère de l’Environnement. « J’ai décidé de step down parce que je crois en la vérité. Et la vérité finira par triompher », a-t-il ajouté. Pour l’ancien ministre, la vérité finira par démontrer qu’il ne s’agit là que d’un complot visant à déstabiliser le gouvernement. Raj Dayal a avancé que ce n’est pas la première fois qu’il y a des allégations contre sa personne, mais que la vérité a toujours triomphé. Il a tenu à mettre en garde « bann agwa ki pe rod destabiliz gouvernma », a-t-il conclu.

« Aucune question... »

C’est peu avant 14 heures que le ministre est arrivé à cette conférence de presse initialement prévue pour 13 h 30. Suresh Ram, responsable de communication, faisait régulièrement le va-et-vient entre la ‘conference room’ et le bureau de Raj Dayal afin de peaufiner la déclaration du principal concerné. Des consignes spécifiques étaient données aux journalistes. « Pas de question au ministre. Il n’en répondra à aucune. » C’est entouré de ses collaborateurs et des membres de sa famille que Raj Dayal s’est adressé à la presse.

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