Quatre jeunes arrêtés pour attouchements sur une mineure

Sale temps pour quatre jeunes âgés entre 19 et 25 ans. Ils ont été arrêtés, mercredi, par la police de Flacq. Une fille de 13 ans les accuse d’attouchements sexuels. La mineure était sous l’effet de l’alcool quand les jeunes hommes ont attenté à sa pudeur. Cela s’est passé lundi dans l’Est.

L’étudiante, qui habite un village de l’Est, revenait de ses leçons particulières quand une voiture s’est arrêtée à sa hauteur. Un de ses amis et trois autres individus étaient à bord. L’ami lui a demandé de prendre place dans la voiture pour qu’il la raccompagne chez elle.

Selon l’adolescente, l’alcool coulait à flots dans la voiture. Les quatre hommes l’auraient alors forcée à consommer des boissons alcoolisées. Elle dit n’avoir eu d’autre choix que de se plier à leurs exigences. Puis, elle s’est évanouie et les jeunes hommes auraient attenté à sa pudeur. Après leur forfait, ils l’ont abandonnée à proximité d’un garage dans la localité.

Selon la victime, c’est son père qui l’a aperçue dans un état second et l’a transportée à l’hôpital de Flacq où elle a été admise. La police de Flacq a été alertée. Dans un premier temps, la jeune fille avait expliqué aux enquêteurs que des inconnus l’avaient agressée.

Mais mardi, elle est revenue sur sa déposition. Elle a alors soutenu que quatre individus ont attenté à sa pudeur alors qu’elle se trouvait dans un état second. « Zot inn dir mwa koz menti pou ki zot pa gagn problem. Paniquée, j’ai menti à la police », dit-elle aux enquêteurs.

Mercredi, la police de Flacq a arrêté les quatre suspects. Ils ont tous nié les allégations portées contre eux. Ils ont comparu devant le tribunal de Flacq où une charge provisoire d’attentat à la pudeur a été retenue contre eux. La police ayant objecté à leur remise en liberté conditionnelle, les suspects ont été conduits en cellule policière.

Contacté, le père de l’étudiante allègue que sa fille a été piégée. « Elle connaît un des suspects. Elle lui a fait confiance, mais il a trahi sa confiance », dit-il. L’enquête policière se poursuit.