Protection marine : Maurice bénéficie de l’expertise des Britanniques

Identifier les opportunités de recherche, explorer davantage les recherches maritimes et favoriser des partenariats. C’était le but d’un atelier de travail entre les cadres mauriciens et les Britanniques à Pointe-aux-Piments.

Les politiques marines et les synergies de recherche, l’éco-marine, le développement des capteurs biogéochimiques pour l’observation océanique et les implications du changement climatiques. Autant de thèmes qui étaient au centre de discussion lors de cet atelier de travail, le mardi 14 mars, à Victoria Beachcomber Resort & Spa Hotel à Pointe-aux-Piments, avec la participation d’une délégation du National Oceanography Centre du Royaume-Uni et l’acting High Commissioner britannique à Maurice, Claudia Garland.

Le Dr Alan Evans, Marine Science Policy Adviser, a eu un tête-à-tête avec le ministre Prem Koonjoo, où le Britannique a évoqué le partenariat du National Oceanography Centre. La visite des Britanniques pourrait aider les techniciens mauriciens dans le domaine des sciences de la mer à travers des recherches multidisciplinaires à l’échelle mondiale, la protection des écosystèmes marins et le système océanique.

Autre sujet évoqué : l’innovation en matière de ressources marines, les dernières technologies et autres que l’assimilation de ces équipements qui ont un impact sur cette industrie ainsi que sur les économies maritimes. Pour rappel, le National Oceanography Centre est un centre d’excellence du Conseil de recherches en environnement naturel pour les sciences et technologies marines. Principal centre océanographique du Royaume-Uni, le National Oceanography Centre assure la capacité nationale en sciences de la mer.

Dans son allocution, le ministre Prem Koonjoo a salué la coopération entre les Britanniques et les Mauriciens dans le secteur maritime. « Cet atelier est un exemple de coopération dans le domaine des recherches scientifiques. Comme vous le savez, notre futur réside dans la richesse inexploitée de l’océan. En effet, l’économie océanique est une nouvelle frontière pour nous afin de booster notre économie », a-t-il souligné.

À noter que Maurice compte encourager les investisseurs locaux et étrangers pour le secteur d’aquaculture.