Le Board of Investment (BOI) est en présence d’une quarantaine de propositions pour le développement de 325 arpents situés dans la zone de Jin Fei.
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Ces compagnies mauriciennes et étrangères ont démontré un intérêt pour des investissements qui s’élèvent à une dizaine de milliards de roupies.
Les offres reçues par la BOI concernent des projets de développement dans divers secteurs, situés sur 325 arpents dans la zone de Jin-Fei, s’étendant entre Mer-Rouge et Riche-Terre. Selon des sources proches du dossier, 13 promoteurs engagés dans le secteur manufacturier ont exprimé leur intérêt. 14 autres promoteurs souhaitent, eux, investir dans le secteur du warehousing & logistics. Un autre promoteur, quant à lui, a exprimé un intérêt pour les énergies renouvelables.
Deux autres promoteurs ont fait part de leur intention d’investir dans un projet commercial, tandis qu’un autre promoteur souhaite investir dans un centre d’innovation. Le secteur du développement urbain (‘mixed use’) semble aussi attirer les promoteurs, notamment deux d’entre eux. Enfin, trois promoteurs s’intéressent aux secteurs de l’hôtellerie, de l’immobilier et de l’agro-industrie.
C’est ce mardi qu’un comité technique du BOI sera appelé à se pencher sur les différentes propositions reçues. Les investissements qui seront injectés dans cette région du pays devraient se situer autour d’une dizaine de milliards de roupies. C’est après avoir fermé la porte à la firme de Dubaï, DP World, qui avait proposé une location-bail de 99 ans des 325 arpents pour une roupie symbolique, que le BOI avait lancé un appel d’offres, afin de relancer le développement de ces terres.
« Le gouvernement souhaite transformer ces terres en un Business Industrial Park. Elles avaient déjà attiré des convoitises il y a quelques temps de cela. Après avoir reçu autant de propositions pour ce projet, nous pouvons à présent valider notre master plan », avance un membre de la direction du BOI. Ce dernier est d’avis que cette région est stratégique, compte tenu de sa situation géographique. « C’est la seule région où l’on peut procéder à des travaux d’extension portuaire, avec les problèmes de saturation que connaît le port », nous explique un membre du conseil d’administration.
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