Le groupe Currimjee et l’association Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL) ont trouvé un compromis au sujet du projet hôtelier du premier nommé au Chaland. Les deux parties ont accepté de retirer leurs affaires respectives en Cour, permettant ainsi à la construction d’aller de l’avant. Mais le tribunal de l’environnement y a imposé une condition : la construction se fera sous la supervision d’un expert indépendant choisi par AKNL. Une première à Maurice.
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Devant le tribunal de l’environnement, AKNL a accepté de retirer sa contestation officielle contre le projet du groupe Currimjee ainsi que l’injonction interlocutoire interdisant à ces derniers d’aller de l’avant avec leur construction. Le groupe Currimjee a aussi retiré son appel en Cour suprême contre cet ordre interlocutoire, qui devait être entendu le 3 juillet. Les deux parties sont arrivées à un compromis, le groupe Currimjee acceptant qu’AKNL nomme un « independent professional to visit the site […] on their behalf once a month ».
« Nous n’avons pas eu tout ce que nous voulions, déclare Yann Hookoomsing, d’AKNL. Mais nous avons obtenu une chose fondamentale : pour la première fois, un groupe écologique pourra superviser la construction d’un hôtel. » L’essentiel, explique-t-il, c’est qu’il n’arrive rien aux dunes environnantes qui empêchent l’érosion.
Dans le camp adverse, on se réjouit de l’issue trouvée. Dinesh Burrenchobay, Managing Director de Currimjee Hospitality Management, exprime sa satisfaction sur le terrain d’entente trouvé :
« Cette décision vient confirmer, comme nous l’avons toujours affirmé, que le projet d’hôtel du Chaland a tous les permis et les autorisations nécessaires et que tous les enjeux environnementaux ont été pris en compte en amont. »
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