Le couple Racktoo de Trou-d’Eau-Douce a interjeté appel d’une décision de la Cour suprême qui a rejeté sa plainte en réclamation de dommages de Rs 57,4 millions à la SIT Leisure Ltd et la Mauritius Union Assurance Co Ltd. Leur fils Sarhvesh Racktoo est devenu tétraplégique à la suite d’un accident au Waterpark, en 2010.
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Quatorze points ont été soulevés en appel pour contester un verdict défavorable. Sarhvesh Racktoo, un jeune de 22 ans, et ses parents, Praveen et Sandhya Racktoo, ont interjeté appel d’une décision de la Cour suprême.
Les trois réclamaient Rs 57,4 millions à la SIT Leisure Ltd - qui opérait le Waterpark - et la Mauritius Union Assurance Co Ltd qui assure la SIT Leisure Ltd. Cela à la suite d’un accident survenu au Waterpark le 26 janvier 2010.
Ce jour-là, Sarhvesh Racktoo, alors âgé de 16 ans, a été gravement blessé dans une des piscines du parc aquatique. Les conséquences ont été dramatiques pour l’adolescent. Il est devenu handicapé à vie et doit se déplacer en fauteuil roulant.
Le juge Benjamin Marie Joseph, qui a présidé le procès en réclamation, a rejeté la plainte. Il a statué que les plaignants n’ont pas pu démontrer que l’accident s’est produit en raison d’un défaut mécanique de la piscine à vague.
La famille Racktoo a avancé, dans un document déposé en Cour suprême le 22 mars 2017, quatorze raisons pour contester le verdict du juge. Ils ont retenu les services de l’avocat Viren Ramchurn et du Senior Attorney, Manon Mardemootoo.
Négligence alléguée
D’emblée, les plaignants soutiennent que le juge s’est trompé en concluant que leur fils, Sarhvesh, est seul responsable des blessures qu’il a subies. Selon eux, il y avait suffisamment de preuves pour arriver à la conclusion que la SIT Leisure Ltd, qui gère le parc aquatique, a failli à assurer la sécurité de leur fils.
Aussi, font valoir les parents de Sarhvesh, le juge « s’est trompé en se fiant trop sur une vidéo qui ne reflète pas les conditions dans lesquelles l’accident a eu lieu ».
Les parents ajoutent que le juge aurait dû conclure que la SIT Leisure Ltd a fait preuve de négligence. Ce qui a, selon eux, occasionné l’accident subi par le jeune Sarhvesh Racktoo.
Le juge, poursuivent-ils, n’a pas retenu le fait que la SIT Leisure a admis qu’il y avait un seul sauveteur auprès de la piscine ce jour-là et que celui-ci n’est pas resté en permanence auprès de la piscine à vague artificielle.
Sarhvesh Racktoo explique qu’il se trouvait dans cette piscine ce jour-là, lorsqu’il a ressenti une irritation des yeux. Alors qu’il s’apprêtait à quitter la piscine, une vague artificielle relâchée par la machine se trouvant dans la piscine, l’a heurté de dos et projeté au sol, sa tête heurtant le plancher.
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