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Privatisation de la CWA: souhait pour que les salariés ne soient pas éligibles au PRB

Les consultations entre le ministère des Services publics et les représentants de la Banque Mondiale (BM) se poursuivent en vue du projet de privatisation de la Central Water Authority (CWA). Si le rapport des experts reste attendu, le ministère semble avoir décidé du sort de 900 employés. « Transformer la CWA en une organisation moderne, opérant en toute indépendance des structures tel que le PRB ». C’est ce que nous a confié, mardi, le ministre des Services publics, Ivan Collendavelloo, sur le projet de privatisation de la CWA. Si rien n’est encore finalisé, les représentants de la Banque mondiale n’ayant pas encore soumis leurs recommandations, il demeure que le ministre Collendavelloo souhaite donner une nouvelle impulsion au personnel de l’institution. « Avec la structure du PRB, les techniciens et autres employés de la CWA sont dans une zone de confort. Ils savent qu’ils seront récompensés par le PRB, tous les quatre ans, peu importe leur productivité », explique-t-on au ministère des Services publics. À travers les communications échangées entre le ministère et la BM, il nous revient que la structure du PRB sera remplacée par des Key Performance Indicators (KPI). Ivan Collendavelloo souhaite s’inspirer du modèle du Central Electricity Board (CEB). « Les ingénieurs du CEB sont beaucoup plus motivés et n’hésitent pas à travailler à des heures indues, peu importe le jour. Au final, ils sont récompensés de leurs efforts sur leur salaire », confie un cadre du ministère. Le ministère s’est fixé un délai de cinq ans pour établir cette nouvelle grille salariale. Il faudra, évidemment, modifier la loi pour rendre cela possible. Les nouvelles recommandations du PRB, publiées le 1er avril dernier, indiquaient un éventail salarial variant de 13 270 à Rs 110 000. Le plus petit salaire : celui de trainee meter reader, le plus gros : celui du General Manager. Les emplois seront-ils menacés en marge de cette privatisation ? « Contrairement aux idées reçues au début de mon mandat, j’ai découvert que les employés de la CWA sont très qualifiés et ont de hautes compétences. Le problème, c’est que le moral de ces employés est à zéro, en raison du système établi qui ne récompense pas les plus performants », confie le ministre.
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