Privatisation de la CWA : le PTr craint un fiasco

Le Parti travailliste (PTr) émet des réserves par rapport à la privatisation de la Central Water Authority (CWA). Le parti a organisé une conférence de presse, après la Private Notice Question (PNQ) de Xavier-Luc Duval, le 17 avril. C’était la première confrontation d’Arvin Boolell avec la presse, depuis les élections de décembre 2017. Il explique qu’en 2013 le gouvernement avait tenté de privatiser la CWA à travers un contrat provisoire, mais cela n’avait pas marché. « Sir Anerood Jugnauth avait lui-même dit que nous n’allions pas jouer le jeu du Fonds monétaire international ». Selon le député, Maurice possède les ressources et les talents nécessaires pour mener une réforme sans avoir besoin de partenaire stratégique.

Arvin Boolell propose la formule selon laquelle le gouvernement revoit le tarif et enclenche une réforme administrative pour ensuite laisser une firme privée gérer la compagnie. Le gouvernement prend en charge les passifs, alors que la compagnie gère l’organisme et génère des profits. « Même certains membres du gouvernement sont contre la privatisation », dit le député de la circonscription numéro 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes). 

Pour sa part, Shakeel Mohamed se demande s’il y a une « exit clause » entre Maurice et un opérateur potentiel à la CWA. Le député travailliste se demande aussi s’il y aura un contrat d’affermage pour que les employés soient transférés.