Prithviraj Roopun, ministre de l’Intégration sociale : «Le combat contre la pauvreté doit mobiliser tout le monde»

Le ministre de l’Intégration sociale, Prithviraj Roopun, souligne que la lutte contre la pauvreté doit avoir une portée « multidimensionnelle » et que la réalisation d’un tel projet nécessite le coup de main de tout le monde. Il intervenait dans l’émission Grand journal de Radio Plus lundi.

« Seul, le gouvernement ne pourra pas éradiquer la pauvreté qui ronge la société. Il faut la collaboration de partenaires sociales tels que les ONG et autres volontaires. Les bénéficiaires de ce projet gouvernemental doivent également s’atteler à la tâche », a lancé Prithviraj Roopun sur les ondes de Radio plus.

National CSR Foundation

Le ministre de l’Intégration sociale a survolé le projet « Love Bridge » qui consiste à donner une lueur d’espoir aux démunis et s’est attardé sur la mesure budgétaire concernant la National CSR Foundation. La fondation, qui sera opérationnelle en janvier 2017, aura pour objectifs : (1) l’éradication de la pauvreté, (2) mesures de soutien éducatif, (3) les logements sociaux, (4) mesures de soutien aux autrement capables, (5) la protection de la famille et (6) mesures de soutien aux personnes souffrant de problèmes de santé lié à l’abus de substances nocives.

Dans le même registre, Prithviraj Roopun a annoncé qu’un budget de Rs 200 millions a été voté dans la construction de ‘decent shelters’.

Said Thupsee, de l’Aleemee Society, a déploré le manque de planification et de structuration au sein des diverses ONG du pays. Il a salué la mesure budgétaire concernant la mise sur pied d’un National CSR Foundation et a, par ailleurs, souligné qu’une telle démarche nécessite un directeur possédant 25 ans de carrière dans le social. Said Thupsee a également ajouté qu’un « fast track commitee » doit être institué afin d’agir comme coordinateur du projet, qu’un commissaire doit siéger au sein de la fondation et que les ONG bénéficiant du projet doivent « posséder un track record ».

Le président de la MACOSS, Girish Bucktowansing, a quant à lui déploré l’augmentation du nombre des ONG dans le pays. C’est la raison pour laquelle, dit-il, le gouvernement doit venir de l’avant avec une législation cadre ayant pour but de régulariser les ONG ne possédant aucun track record. Il a d’ailleurs lancé un appel au ministre de l’Intégration sociale en ce sens.