Après la prestation de serment des ministres, le Premier ministre a déclaré que le travail continue. Il a précisé que d’autres nominations suivront, dont celles liées au poste de Speaker et à celui de président de la République.
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Pravind Jugnauth affirme avoir poursuivi son travail le soir même de la proclamation des résultats des élections générales. « J’étais déjà in office. Dès le soir des résultats, j’ai poursuivi le travail. D’autres nominations suivront », a-t-il expliqué après la prestation de serment des ministres qui a eu lieu le mardi 12 novembre 2019, au château de Réduit.
« Les portefeuilles de certains ministères ont été ajustés en fonction de notre vision pour l’avenir et surtout par rapport aux défis à relever. La priorité est le discours-programme et la date à laquelle l’Assemblée nationale se remettra au travail », a souligné le Premier ministre.
Il a précisé que les ministres ont été choisis selon leur expérience. « J’ai tenté de garder une certaine représentativité et un équilibre entre les anciens et les nouveaux. On a un bon Conseil des ministres qui sera dynamique et qui sera prêt à relever des défis. Il y a beaucoup de priorités et de décisions à prendre », a-t-il ajouté.
Pravind Jugnauth a fait ressortir que la continuité prévaudra et que le gouvernement en fera davantage sur le plan social. Il a indiqué que son homologue indien Narendra Modi a exprimé le souhait de continuer à consolider la relation entre les deux pays. « Des initiatives ont été prises, mais elles n’ont pas encore abouti. Il y a le Comprehensive Partnership Agreement, par exemple », a-t-il conclu.
Au sujet de Navin Ramgoolam
Le PM : « Mo espere li resezi li e ki li aksepte la defet »
Pravind Jugnauth trouve dommage que Navin Ramgoolam formule des critiques sur les dernières élections. « C’est un ancien Premier ministre qui a participé à plusieurs élections. On sait tous que la commission électorale a joué un rôle extraordinaire en apportant encore plus de crédibilité à Maurice où prime la démocratie », a déclaré le chef du gouvernement.
Il a fait ressortir que lui aussi, en tant que politicien, a déjà perdu des élections. Mais il soutient qu’il n’a jamais dit pour autant que les élections avaient été truquées. « En 2005, j’avais essuyé une défaite à quelques votes d’écart dans la circonscription no 11, mais je n’ai pas demandé de recount. Le vote de la population est sacré. Quand l’ancien Premier ministre attaque la commission électorale, c’est l’image du pays qui en prend un coup », a-t-il précisé avant d’ajouter : « Mo espere li (Navin Ramgoolam ; NdlR) resezi li e ki li aksepte la defet e get lavenir. »
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