Poursuivi pour participation à une bande de malfaiteurs : un étudiant fixé sur son sort le 10 août 2018

Un habitant de Vallée-des-Prêtres est poursuivi devant la cour intermédiaire pour avoir fait partie d’une bande de malfaiteurs. La bande était impliquée dans des cas d’agression, d’extorsion. La magistrate Adeelah Hamuth prononcera son jugement le 18 août.

Ce jeune de 23 ans est poursuivi devant la cour intermédiaire pour « forming part of an association of malefactors » et pour « possession of offensive weapon ». Il lui est reproché d’avoir fait partie d’une bande de malfaiteurs connue sous le nom « les enfants terribles ». La bande était impliquée dans plusieurs cas d’agression, d’extorsion et de menace, entre autres, en 2009 et 2010 à Vallée-des-Prêtres. Il est aussi accusé de possession d’une épée. Le prévenu était alors âgé de 17 ans. Le jeune homme a plaidé non coupable. Il est défendu par Me Tawheen Choomka.

Deux membres de la bande ont été appelés à témoigner lors du procès. Ces derniers ont plaidé l’ignorance. L’un d’eux a affirmé que le prévenu venait souvent chez lui, car il le déposait au collège. Ils se connaissaient, vu qu’ils habitaient la région. Cependant, il dit ne pas se rappeler si le prévenu était avec eux lors des délits. Les deux hommes qui ont écopé de trois ans de prison pour participation à cette bande ont déclaré n’avoir rien à dire.

Faute de preuve

Un comptable, victime de cette bande, a témoigné lors du procès. Il a déclaré que le chef de la bande l’avait appelé pour lui dire que sa belle-mère avait ordonné qu’on le tabasse contre paiement. Le chef a conclu un accord avec le comptable, contre de l’argent pour ne pas mettre à exécution le contrat de sa belle-mère.

Le comptable dit s’être rendu au domicile du chef de la bande et qu’il y aurait vu l’étudiant qui était en uniforme. Toutefois, le prévenu n’a nullement participé à cette affaire. La bande avait accompagné le comptable à un guichet automatique pour qu’il retire la somme de Rs 13 000 qu’il a remise au chef de bande.

Me Tawheen Choomka a plaidé qu’il n’y avait aucune preuve démontrant que son client avait participé aux délits qui lui sont reprochés. Elle a ainsi demandé que les accusations dont il répond soient rayées faute de preuves.