Des services efficients et des facilités fournis grâce aux infrastructures nécessaires feront du port un hub maritime. C’est là le vœu du capitaine Peter Hall, CEO de l’International Bunker Industry Association.
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Maurice a les atoutspour transformer son port en hub maritime. Pour y parvenir, le développement industrialo-portuaire sera assuré si l’excellence des services est de mise. C’est l’avis du capitaine Peter Hall, CEO de l’International Bunker Industry Association (IBIA). Il participait mercredi à l’ouverture d’une conférence de deux jours à l’hôtel Le Labourdonnais sur les perspectives qu’offre à Maurice ce nouveau secteur d’activités. « Il vous faut des services efficients en termes de manutention et de toutes les facilités essentielles pour tout ce qui est bunkering, transbordement et autres activités portuaires. Il vous faudra aussi les infrastructures indispensables, du carburant de qualité et un délai de prestation plus court afin d’attirer les navires à Maurice », estime le Capitaine Hall. C’est dans cette optique qu’un plan directeur concernant l’industrialo-portuaire est en préparation axé sur six pôles de développement, dont un consacré au secteur pétrolier. C’est aussi pourquoi les limites du port sont agrandies afin de faire de l’espace pour des activités liées au ravitaillement en carburants. Le ministère de l’Industrie et du Commerce et la State Trading Corporation ont réalisé une étude de faisabilité pour la mise en place de terminal pétrolier à Maurice et des installations connexes.
Marché très sensible aux prix
Outre la nécessité d’assurer l’approvisionnement de carburants pour le marché domestique, le ministère étudie aussi les possibilités pour s’ouvrir sur le marché régional, car la croissance du trafic sera au rendez-vous. Les autorités veulent tirer la meilleure partie possible de la position géographique et l’environnement plus favorable aux affaires de Maurice pour jouer un rôle central sur la route du pétrole entre les hémisphères est et ouest. « Le marché du bunkering reste très sensible aux prix qu’une différence de quelques dollars suffit pour conclure un accord ou faire fuir un client. Afin de rendre la destination bunkering de Maurice attrayante, ce marché a été libéralisé et des frais et taxes ont été réduits et enlevés », annonce le ministre Ashit Gungah. Par ailleurs, pour faciliter davantage les affaires, une nouvelle licence a été introduite pour le bunkering. Cette autorisation sera délivrée dans un délai de cinq jours ouvrables et des procédures de dédouanement seront effectuées dans les quatre heures suivant l’application. Environ 70 opérateurs à Singapour dont des ventes annuelles de 47 millions de tonnes alors que ceux de Maurice ne commercialisent que 300 000 tonnes à partir de seulement trois chalands citernes. Il y a donc de la place pour des nouveaux opérateurs à Maurice. « L’objectif de Maurice est d’atteindre huit millions de tonnes métriques dont davantage de chalands », explique Prem Koonjoo, ministre de l'Économie océanique, des Ressources marines et de la pêche.
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