Une dissolution de l’Assemblée nationale avant une partielle au n° 10 (Montagne-Blanche/GRSE) est l’option la plus sérieuse pour le moment.
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Après la démission de Vikram Hurdoyal, en tant que député de cette circonscription, le mardi 13 février, une élection partielle pour le remplacer doit avoir lieu dans un délai légal de 240 jours.
Jusqu’ici, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a affirmé publiquement qu’il compte bien faire en sorte que la partielle aura lieu. Une date pour la tenue de cette partielle devrait d’ailleurs être annoncée dans les semaines à venir.
Mais, auprès de ses proches collaborateurs, le chef du gouvernement aura laissé entendre que la tenue de cette partielle n’est pas une certitude.
Le 14 février, après la prestation de serment de Naveena Ramyad comme ministre du Développement industriel, des PME et des Coopératives, il avait déclaré qu’il y aurait une partielle. « J’espère que l’opposition parlementaire et surtout leur leader participeront. Il est logique qu’il soit candidat », avait-il ajouté.
« Navin Ramgoolam a été candidat dans cette circonscription en 2019. Il a dit que l’élection avait été volée et qu’il devait gagner alors qu’il n’a même pas eu le courage d’aller devant la cour pour contester l’élection de nos trois candidats. C’est une occasion pour lui. On s’attend à ce qu’il soit candidat et nous allons aussi proposer un candidat ».
Mais, l’opposition parlementaire boycotterait une éventuelle partielle.
Pour l’instant, le scénario le plus crédible serait donc celui de 2019 avec la démission de Vishnu Lutchmeenaraidoo comme député de la majorité, le 21 mars 2019, à quelques mois avant la fin du mandat du gouvernement menée par Pravind Jugnauth.
La tenue de l’élection partielle dans la circonscription n° 7, Piton/Rivière-du-Rempart, avait été prévue pour le 13 novembre 2019. Le 16 août, Vikash Nuckcheddy avait même été désigné comme candidat par le Mouvement socialiste militant.
Mais, un peu plus d’un mois avant la date prévue pour l’élection partielle, le 6 octobre, le Premier ministre avait annoncé avoir la dissolution de l’Assemblée nationale. Le président de la République avait fixé la journée de la nomination des candidats au mardi 22 octobre. Le pays avait alors été rappelé aux urnes le jeudi 7 novembre 2019.
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