Politique : les dissidents du Mouvement Patriotique exigent le retrait d’Alan Ganoo

Les membres fondateurs du Mouvement Patriotique décideront de leur avenir politique ce vendredi. Ils tiendront une conférence de presse pour annoncer leur décision mais à jeudi soir, deux options étaient envisageables.

Se dirige-t-on vers une implosion du Mouvement Patriotique? A peine un an depuis son existence, les membres de ce parti sont, semble-t-il, en désaccord total avec  Alan Ganoo, président du MP. Le leadership de ce dernier ne ferait plus l’unanimité malgré le  vote de confiance qu’il a obtenu le samedi 8 octobre. Certains parmi les fondateurs contestataires sont d’avis que la bande à Alan Ganoo est en minorité et il revient à elle de se retirer et non pas le contraire.

La conférence de presse de cet après-midi sera animée par le député Raffick Sorefan, dont Alan Ganoo a réclamé la démission depuis samedi, Jimmy Chourimootoo candidat battu au No 4 (Port-Louis Nord/Montagne-Longue, Danen Beemadoo, ancien maire de Quatre-Bornes, Lysie Ribot ancienne députée du Mouvement Militant Mauricien (MMM) et Jenny Mootealloo ancien candidate du MMM au No 4. Deux options sont à l’étude par ce front commun de contestataires. La première serait de demander à Alan Ganoo de se mettre en retrait.

Cette option est envisagée vu qu’il clame être au nombre de neuf au total sur les 14 membres fondateurs du MP. Ajoutés à ce front commun des cinq sont Joe Lesjongard, Kavi Ramano, Dev Ramnah ou encore Bernard Marie. C’est pour cette raison que le retrait d’Alan Ganoo se fait de plus en plus en persistant. Mais il y aussi cette deuxième option: une démission collective des 5 des rangs du MP et de continuer une carrière politique à titre individuel ou collectif.

Avec la confirmation qu’une ligne de communication a été ouverte entre Kavi Ramano et le MMM, l’éventuel retrait du Dr Raffick Sorefan du MP et l’avenir politique de Joe Lesjongard, le Mouvement Patriotique risque  de se retrouver avec seulement deux députés, notamment Alan Ganoo et Jean Claude Barbier à la rentrée parlementaire en novembre prochain.