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PNQ: un marécage met le CEB dans un grand embarras

Selon le ministre Collendavelloo, le National Ramsar Committee a donné son accord au projet.
Un marécage sur le site des Grandes Salines où le CEB veut aménager trois cuves et une centrale thermique à un coût de plus de Rs 7 milliards, provoque un grand embarras. Le sujet a fait l’objet de la PNQ de Paul Bérenger, mardi. Au Central Electricity Board (CEB), on ne s’y attendait pas du tout. Alors qu’il s’apprête à aménager trois cuves d’une capacité de 6 500 m3 et une centrale thermique (‘Combined Cycle Gas Turbine’), le projet pourrait tomber à… l’eau après la découverte d’un marécage sur le terrain de 14, 87 arpents sur le site à Les Grandes Salines. Le sujet a été le thème de la Private Notice Question (PNQ) au Parlement mardi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Paul Bérenger et le vice-Premier ministre et ministre des Services publics, Ivan Collendavelloo, ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde. Le No 4 du gouvernement maintient que le CEB a obtenu toutes les autorisations nécessaires pour aller de l’avant avec l’aménagement de ces trois cuves, pour lequel le contrat a été alloué le 29 mai dernier. Arun Fabricators s’en chargera pour un montant de Rs 540 millions, dont 10%, soit Rs 54 millions lui ont déjà été versées le 25 août dernier. Si Paul Bérenger insiste sur l’intention du CEB d’aménager une ‘Combined Cycle Gas Turbine’ d’une capacité de 135 à 150 mégawatts, qui coûtera, selon nos sources, plus de Rs 7 milliards, Ivan Collendavelloo fait ressortir que ce projet-là n’est qu’à « un stade initial ». Le CEB devrait nommer prochainement un consultant pour examiner la viabilité d’une telle structure. Si ce projet est viable, de nouveaux permis devront être réclamés pour  ce projet spécifique.

« Aucune mention de marécages »

À propos des marécages, Ivan Collendavelloo souligne ne pas être d’accord avec le leader de l’opposition. Le CEB avait obtenu sa licence Environmental Impact Assessment le 30 septembre 2013. L’une des conditions auxquelles le CEB devait se plier était qu’il devait y avoir « le recul nécessaire du drain et des marécages se trouvant aux abords du site ». Il précise « qu’aucune mention n’a été faite de l’existence de marécages sur le site ». Le 8 septembre dernier, quand Arun Fabricators prend contact avec le département des Bois et Forêts pour abattre des arbres, « des doutes ont été exprimés sur la possible présence de marécages ». Quatre jours plus tard, le cas est référé au National Ramsar Committee, qui a, selon le vice-Premier ministre, donné son feu vert le 26 octobre dernier. Pour Paul Bérenger, il s’agit plus d’un rejet qu’une acceptation, car « les conditions sont tellement strictes. Cela ne peut pas être considéré comme une autorisation ». Ce que réfute Ivan Collendavelloo. Le leader de l’opposition brandit une lettre signée par Gérard Hébrard, directeur général du CEB, et qui a été adressée au Senior Chief Executive du ministère des Services publics, le 8 octobre 2015. Il y est précisé que le projet d’aménagement de cuves et la construction d’une centrale thermique sont « de la plus haute importance nationale » et « que tout retard supplémentaire peut avoir des conséquences sérieuses pour la fourniture d’électricité à partir de 2018 ». Il y indique que si le CEB doit respecter la clause concernant le recul nécessaire par rapport au drain, « ce qui reste comme terrain disponible sera négligeable ». Le CEB demande donc au  ministère d’intervenir pour réclamer une exemption des autorités concernées pour que le projet puisse être réalisé à temps. Ivan Collendavelloo souligne qu’il ne « partage pas ce point de vue » et qu’aucune exemption ne sera faite.
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  • Leal

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