Plaintes par WhatsApp – La parole aux lecteurs et aux auditeurs

Pailles : dépotoirs aux Guibies

La route Bonnefin menant vers le morcellement Les Guibies à Pailles est convertie en dépotoir. Un habitant de la région était à l’antenne d’Xplik ou K la semaine passée. Cet habitant de l’endroit explique « que ce problème perdure depuis 25 ans. Nous sommes plusieurs à emprunter ce raccourci pour rentrer chez nous aux Guibies. Vieux matelas, animaux morts et autres déchets jonchent le bord de cette route ».

Une autre plainte, toujours en provenance des Guibies, concerne l’état d’un drain qui ne serait pas entretenu. « Les résidus s’accumulent dans ce drain. Mes frères et moi avons récemment ramassé près de 200 bouteilles en plastique, affirme Ally. Conséquence : une odeur nauséabonde envahit ma maison située juste à côté. Je ne peux plus inviter des proches chez moi, et cette situation représente un risque pour la santé de notre famille en raison de la prolifération de moustiques. »

Informé de cette situation par notre rédaction, le lord-maire Oumar Kholeeghan fustige l’incivisme et la mauvaise foi des citoyens qui n’ont aucun respect pour l’environnement et souillent les lieux, les drains pourtant entretenus par les autorités concernées. Le lord-maire invite donc les Mauriciens en général et les habitants de l’endroit à se montrer plus responsables envers la nature et leur environnement. Des inspecteurs iront voir l’état du drain mentionné.

Lampadaire en feu à Glen Park

Plus de peur que de mal ! Un lampadaire situé sur la route à Glen Park était en feu dans l’après-midi du jeudi 11 août, à l’heure de pointe. Heureusement, un véhicule de la Special Mobile Force se trouvait dans les parages. Les éléments de cette unité ont aidé à réguler la circulation. David, habitant d’Henrietta, nous a fait parvenir une photo montrant le lampadaire en feu. Les techniciens du Central Electricity Board ont été mandés sur les lieux et la situation est vite retournée à la normale.

Travaux inachevés

Un usager de la route nous signale que des maçons, après avoir entrepris des travaux en bordure d’une voie publique  à Bois-d’Oiseaux, Gros-Billot, semblent avoir oublié les coffrages. Le ciment a séché depuis longtemps, mais personne n’a jugé utile d’enlever les plaques du coffrage. Un « oubli » qui cause beaucoup de problèmes, selon la personne qui nous a expédié cette photo.

Bois-des-Amourettes: un drain nettoyé tous les trois ans

L’entretien du drain qui traverse la route principale de Bois-des-Amourettes se ferait tous les… 36 mois. Les habitants de la région se sont plaints des odeurs nauséabondes et de la prolifération des moustiques. Vijay Ramdonee, 50 ans, indique que la dernière fois que les autorités ont décidé de nettoyer ce drain de fond en comble, c’était au mois d’avril. « Une semaine avant le mariage de ma cousine, je me suis plaint au Citizen’s Advice Bureau. Le 17 avril, une équipe a été dépêchée sur les lieux pour récurer ce drain. Si le problème n’avait pas été signalé, rien d’aurait été fait… » Informés, des officiers de la National Development Unit promettent de se rendre sur les lieux le mardi 16 août.

 De la viande vendue sans emballage

Un supermarché de St-Pierre est accusé de commercialiser de la viande sans emballage. Rajiv B., un fonctionnaire outré, nous a fait parvenir une photo montrant les conditions de vente de ce produit. Ce client a informé un des responsables du supermarché, qui lui aurait expliqué « que le produit arrive en vrac et que tous les détails sont inscrits sur la boîte ». Une aberration que dénonce ce fonctionnaire qui a informé la Consumer Protection Unit de cette pratique.

 Un feu de signalisation vandalisé

Le feu de signalisation se trouvant non loin de la mosquée de Chemin-Grenier ne fonctionne plus depuis bientôt trois jours, alors qu’il est d’une grande aide aux écoliers et collégiens qui traversent la route. Des vandales ont non seulement endommagé ce feu de signalisation, mais également pillé un commerce. La police de la région en a été informée. La rédaction d’Xplik ou K a transmis cette requête des habitants à la Trafic Management Road and Safety Unit.

 Retraités : quand la carte biométrique fait office de carte de bus

Iqbal, un habitant de Pailles, fêtera ses 60 ans en octobre. Il a fait une demande pour recevoir sa pension de vieillesse et une carte de bus au bureau de la Sécurité sociale de Port-Louis. « L’officier m’a fait signer les documents nécessaires, puis il a exigé la nouvelle carte d’identité biométrique pour que je voyage gratuitement. J’ai refusé, car à ce jour, l’ancienne carte est toujours valide. » Quelle est donc la procédure pour obtenir la carte de bus, dans ce cas précis ?

Notre rédaction a interrogé l’Acting Deputy Commissioner à la Sécurité sociale, Raffick Seegoolam. Il précise qu’en juillet, une nouvelle procédure a été introduite pour les cartes de bus. « 95 % des bénéficiaires ont reçu leur carte biométrique qui servira dorénavant pour voyager gratuitement pour les seniors. Ils doivent se rendre au bureau de la Sécurité sociale le plus proche et un autocollant avec les initiales SC (senior citizen) sera collé sur leur carte biométrique. Pour les retraités qui utilisent toujours leur ancienne carte d’identité, notre bureau prendra leur photo pour établir la carte nécessaire pour qu’ils voyagent gratuitement. »

Arriérés de Rs 16 200 – NHDC: une famille sous la menace d’une expulsion

 Sharon T. est mariée et mère de trois enfants, dont le dernier est âgé de deux mois et demi. Cette femme de condition modeste risque d’être expulsée de l’appartement de la National Housing Development Company (NHDC) qu’elle occupe à Camp-Levieux. Elle avait dix jours pour rembourser Rs 16 200 mais n’a pu le faire. Elle avoue qu’elle a une part de responsabilité dans ette affaire.

Il y a six ans, alors que Sharon T. cherchait une maison auprès de la NHDC, elle s’est vu proposer un appartement saisi à Camp-Levieux, Rose-Hill contre la modique somme de Rs 1 800 par mois. Une aubaine qu’elle a aussitôt saisi, grâce à l’intervention de la Mauritius Housing CompanyLtd (MHC).

Plein de crasse

Cependant, avant de s’y installer, Sharon et son mari ont dû déployer des efforts tant financiers que physiques. « On m’a dit que l’appartement était autrefois occupé par des gens peu recommandables. Il y avait plein de crasse, les murs étaient délabrés et souillés. Il n’y avait aucune infrastructure de base, aucun équipement sanitaire, pas de conduit d’eau, les fils électriques avaient été arrachés. Mon mari et moi avons dû tout nettoyer, tout refaire », raconte la jeune femme. L’important pour elle, c’était d’avoir un toit décent pour sa famille.

Tout s’est bien déroulé jusqu’au milieu de 2015, quand Sharon n’a pu effectuer les versements mensuels. Les arriérés se sont alors accumulés, jusqu’à atteindre Rs 16 200. Comme le mari de la jeune femme est la seule source de revenus de la famille, il leur était impossible de trouver cette somme en dix jours, comme demandé dans la mise en demeure (reminder) servie par la MHC et datée du 1er août.

La rédaction d’Xplik ou K a contacté le directeur de la NHDC, Gilles L’Entêté, et une responsable de la MHC pour voir s’il pouvait y avoir une porte de sortie pour Sharon T. La MHC a demandé à Sharon de venir en discuter à son siège. Espérons qu’une solution acceptable par les parties sera trouvée.