Le procès en réclamation de dommages intenté par Adeela Rawat-Feistritzer, la fille cadette de Dawood Rawat, a été appelé le mardi 26 février 2019 en Cour suprême. L’État, le Commissaire de police, Mario Nobin, et l’ACP Heman Jangi ont déposé une défense commune face à la réclamation de Rs 100 millions de dommages. Les trois nient avoir mal agi.
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«Le Commissaire de police et l’ACP Heman Jangi ont agi dans les paramètres de la loi tout en respectant les droits d’Adeela Rawat-Feistritzer ». C’est ce que fait ressortir un document déposé le mardi 26 février 2019 en Cour suprême par Me Verna Nirsimloo, Chief State Attorney.
C’était dans le cadre du procès en réclamation de dommages intenté par Adeela Rawat-Feistritzer, la fille cadette de Dawood Rawat, ancien patron du défunt groupe BAI. Celle-ci réclame Rs 100 millions de dommages à l’État, le Commissaire de police (CP) Mario Nobin et l’ACP Heman Jangi. Les trois sont cités comme défendeurs dans la plainte.
L’affaire a été appelée devant la Deputy Master and Registrar, Ratna Seetohul Toolsee. Me Verna Nirsimloo, qui représente les défendeurs, a déposé un document en guise de défense face à la réclamation. L’État invite la Cour suprême à rejeter la plainte de la fille cadette de Dawood Rawat. L’affaire a été renvoyée à une date ultérieure.
Dans sa plainte rédigée par l’avouée Ayesha Jeewa, Adeela Rawat-Feistritzer évoque une enquête policière oppressive autour de l’affaire BAI. Elle avance que, le 14 avril 2015, plus de 50 policiers « lourdement armés » avaient encerclé la résidence de ses parents, parmi il y avait, dit-elle, des membres de la Special Mobile Force (SMF). Elle déclare qu’elle avait fini par bouger dans la résidence familiale en bord de mer, car elle venait de perdre sa maison. Elle ajoute qu’elle a été placée en état d’arrestation le 17 juin 2015. Elle a aussi été licenciée « sans aucune compensation, ni salaire pour le mois de mars 2015 ». Et cela après 13 ans passés à travailler pour le groupe.
Trois accusations provisoires seront déposées contre elle, puis rayées par le tribunal de Curepipe. Elle déclare avoir perdu deux appartements, dont un à Floréal valant Rs 25 millions et l’autre évalué à Rs 22 millions. Elle dit aussi avoir perdu une Mercedes au coût de Rs 5 millions en raison du fait qu’elle s’est retrouvée « sans emploi » et sans revenu « pour rembourser ses emprunts ».
Dans le document déposé par les défendeurs, l’État nie toute action policière répressive. Les défendeurs font valoir dans le document commun que « dans le cadre de l’enquête de la police, des officiers du CCID, accompagnés d’éléments de la Special Supporting Unit (SSU), se sont rendus dans trois véhicules de la police au domicile d’Adeela Rawat-Feistritzer à La Preneuse. Une perquisition a été effectuée par les officiers du CCID en vertu d’un mandat de perquisition. Les officiers de la SSU sont restés à l’extérieur. Vingt-cinq policiers étaient impliqués dans cet exercice et l’assistance de la Special Mobile Force n’a jamais été sollicitée ».
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