Places financières : Maurice parmi les dix dernières

La place financière mauricienne a perdu six places par rapport au précédent classement de mars dernier, avec une notation qui est passée de 601 à 594 points. Au niveau mondial, Londres demeure la première place financière suivi de New York, Singapour, Hong Kong, Tokyo, San Francisco.

Le Global Financial Center Index (GFCI) place Maurice à la 79e au niveau mondial. Selon le think-tank commercial Z/Yen basé à Londres, la place financière mauricienne a perdu six places par rapport au précédent classement de mars dernier, avec une notation qui est passée de 601 à 594 points.

Le cabinet Z/Yen fait des évaluations, établit les cotes et les classements des places financières à partir de deux sources de données : des éléments liés au capital humain; le climat des affaires; le développement du secteur financier; les infrastructures et la réputation ainsi qu’une enquête en ligne auprès des professionnels des services financiers. Des observations d’autres organisations, telles que l’indice de développement des Tics, l’indice du développement des infrastructures de télécommunications, sont également prises en compte.

Au Proche-Orient et en Afrique, c’est la place financière de Dubaï (18e mondial) qui occupe la première place. Suivent Casablanca (30e), Abu Dhabi (32e), Tel Aviv (38e), Doha (40e), Bahreïn (58e), Johannesburg (59e), Maurice (79e) et Riyad (82e). Le rapport note que les centres du Moyen Orient, à l’exception d’une modeste remontée, ont quelque peu fléchi bien que Dubaï n’a perdu qu’un seul point. Les places financières africaines ont toutes régressé sauf Casablanca.

Au niveau mondial, Londres demeure la première place financière suivi de New York, Singapour, Hong Kong, Tokyo, San Francisco, Boston, Chicago, Zurich, Washington, Sydney et Luxembourg. Tout au bas du classement, on retrouve Athènes (87e)qui est précédé des Bahamas, St-Petersbourg, Moscou, Reykjavik, de Riyad, Helsinki, Chypre, Maurice et Manille.  

Des craintes pour londres

Le rapport souligne que le résultat du référendum favorable au Brexit n’est pas comptabilisé dans cette vingtième édition du GFCI. Celui-ci a été calculé à l’issue des données obtenues en juin dernier, à quelques jours précédents la publication du résultat. «Dans la perspective de la 21e édition, les évaluations attribuées à Londres seront en baisse sensible par rapport des niveaux précédents. Il est probable que le prochain GFCI apportera d’importants changements», soulignent les auteurs.

L’indice a été lancé en 2005 mais ce n’est que deux ans plus tard qu’il a été rendu public pour la première fois. Il est mis à jour en mars et septembre chaque année. Au total, 103 centres financiers font l’objet de recherches actives et 87 d’entre eux s’affichent à ce 20e classement. Les 16 restants seront pris en compte quand l’ensemble de données nécessaires seront disponibles.