À Phœnix vendredi : Pravind Jugnauth s’en prend aux «pseudos protecteurs de l’environnement»

Pravind Jugnauth Un panel de ministres était présent lors de la pose de la première pierre de l'échangeur de Phoenix.

Le Premier ministre et ministre des Finances s'est livré à un règlement de comptes politique, vendredi à Phœnix. C’était à l'occasion du lancement du projet de construction de l'échangeur de Phœnix.

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« Des pseudos protecteurs de l'environnement ». C'est en ces termes que Pravind Jugnauth a qualifié ceux qui sont en train de s'opposer aux projets mis en chantier par le gouvernement. Le chef du gouvernement a d'abord fait allusion aux contestations concernant le projet Metro Express. « Des malfaiteurs avaient tenté d'influencer certaines personnes en disant que le projet allait causer une pollution sonore et atmosphérique. Mais où vivent ces personnes ? » s'est-il interrogé.

Démagogie

Le Premier ministre a affirmé que les projets réalisés dans n'importe quel pays impliquent des inconvénients. « Bann gran peto kan zot ti al montt  zot lakaz ou batiman, pa ti bizin fouye ? Pa ti ena la pousyerr ? » Pravind Jugnauth est d'avis que ceux qui sont font du bruit sont en train de faire de la démagogie.

« Bann ki pe fer tapaz, zot selektif lor tapaz », dit-il.

Le leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam, a lui aussi été pris à partie par le Premier ministre. « C’est le pays qui profitera des investissements du gouvernement», indique Pravind Jugnauth. « Nous sommes en train de dépenser intelligemment. Aucune partie de cet argent ira dans un quelconque coffre-fort », a-t-il lancé.

Les projets du gouvernement seront en tout cas d'un grand soulagement pour le pays, affirme Pravin Jugnauth. « Ces projets vont faciliter la vie des gens ». Il souhaite que les travaux pour le projet d'échangeur à Phœnix soient complétés avant 2020.


Affaire en Cour : le contrat alloué

Le projet, au coût de Rs 5 milliards, a été confié au consortium Transinvest-GCC-Bouygues TP. Le projet est actuellement contesté en Cour. Malgré cette contestation, le contrat a été alloué et le ministère a donné son feu vert pour le lancement.

Le ministère des Infrastructures publiques explique que le juge, qui devait se pencher sur l'affaire jeudi, était absent et qu'il était donc en droit d'allouer le contrat.

 

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