Pétition : l’avocat de Pravind Jugnauth accuse Salim Muthy de délit électoral

C’est l’heure des plaidoiries en Cour suprême ce mercredi 1er septembre 2021. Cela dans le cadre de l’examen de la pétition électorale logée par Suren Dayal devant la Cour Suprême.

Celui-ci, candidat malheureux de l’Alliance nationale au numéro 8 (Moka/Quartier Militaire) aux législatives du 7 novembre 2019, demande à la Cour suprême d’invalider l’élection du Premier ministre, Pravind Jugnauth et de ses colistiers, la vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, et l’ancien ministre du Commerce, Yogida Sawmynaden. Les trois sont présents à l’audience.

C’est Me Ravind Chetty, Senior Counsel qui a entamé en premier sa plaidoirie au nom des élus.

Abordant l’allégation de « promesse de payer plus de Rs 3 milliards » aux détenteurs du plan Super Cash Back Gold et ceux de la Bramer Asset Management Ltd, Me Ravind Chetty a demandé aux juges David Chan Kan Cheong et Karuna Devi Gunesh-Balaghee de ne pas croire la version de Salim Muthy, le porte-parole des victimes. Cela puisque ce dernier a admis avoir offert 75 000 votes à prendre. L’avocat a invité les juges à recommender des actions contre Salim Muthy puisqu’il s’agit là, selon lui, d’un délit sous la loi électorale.

Par ailleurs, Me Ravind Chetty a soutenu qu’on ne peut dire que l’annonce de l’augmentation de la pension de vieillesse par le PM le 1er octobre 2019 au Swami Vivekananda International Convention Centre (SVICC), à Pailles, est un acte de corruption électorale. L’avocat a plaidé que la loi électorale, soit la Representation of  the People Act, sanctionne de tels agissements après que l’Assemblée nationale a été dissoute. Or, souligne l’homme de loi, c’est le 6 octobre 2019 que le Writ of Elections a été émis.

Le bureau du Commissaire électoral, représenté par Me Odile Ombrasine, Principal State Counsel, a soutenu qu’il s’en remet à la décision de la Cour suprême.

Les plaidoiries se poursuivent dans l’après-midi.