« Nous nous dirigeons seuls vers les élections générales et ce n’est pas par plaisir, mais parce qu’on ne peut pas contracter d’alliance avec le Parti travailliste (PTr) et le Mouvement socialiste militant (MSM) », a indiqué Paul Bérenger lors de sa conférence de presse, samedi. Selon lui , les mauves n’ont rien en commun avec ces deux partis et cela fait que tout ralliement est impossible.
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Le MMM est accusé par ses détracteurs de devenir un parti dynastique, à l’instar du MSM, du PTr et du PMSD. « Nous réfutons le terme dynastie », lance-t-il. « Tous ceux qui sont dans les instances du MMM sont des personnes qui ont été élues démocratiquement. » Allusion faite à Joanna Bérenger, Fréderic Curé et Danny Perrier, membres de la famille proche du leader et siègent au sein du bureau politique.
Paul Bérenger est revenu sur la démission collective, en début de semaine, lors de laquelle quatre membres du Bureau politique (Prakash Meenowa, Viren Ramchurn, Hurmila Routho, Sanjeeven Permall), ainsi qu’Ahmad Jeewa, ancien président du MMM, ont claqué la porte pour aller en campagne avec le MSM. Une autre démission est survenue mardi. C’est celle de Cherylle Rayapen.
« Nous faisons la différence entre les derniers démissionnaires et Cherylle Rayapen. Celle-ci est partie pour des raisons personnelles, alors que les autres ont rejoint le MSM », explique le leader des mauves. Pour lui, ceux qui sont partis soutenir le gouvernement le font « par lâcheté et c’est triste ».
Il s’en prend plus spécifiquement à Sanjeeven Permall, qui aurait « clairement joué un mauvais rôle ». « Des gens m’ont mis en garde contre lui à plusieurs reprises, mais je lui avais accordé le bénéfice du doute. Peu avant sa démission, il a demandé une copie des propositions de notre programme électoral concernant les nouvelles technologies. Il est parti avec cela aussi », affirme-t-il.
Quoi qu’il en soit, le MMM procède déjà au remplacement des démissionnaires, qui figuraient sur la liste d’éventuels candidats aux élections générales. « Le comité central a approuvé leur remplacement. Nous allons tenir une assemblée des délégués », rassure Paul Bérenger. En parallèle, le parti continue sa recherche de candidats pour les circonscriptions où il lui manque encore les candidats idéaux.
La crainte de nouvelles démissions reste présente. « Si ti ena antibiotik kont transfuge, pa ti pou mal. » Quant aux noms d’éventuels démissionnaires qui circulent, Paul Bérenger affirme que « les gens ont le droit de spéculer ». Et d’ajouter qu’il « ne croit pas qu’il y aura encore des démissions, mais c’est toujours possible ».
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