La fin de la pandémie de Covid-19 n’est pas pour maintenant, car le virus continue à circuler. Il faut apprendre à vivre avec lui et garder les restrictions. Il faut s’attendre à une ou deux vagues du variant Omicron. C’est ce qui ressort de l’édition du mardi 25 janvier de l’émission Au cœur de l’info de Radio Plus.
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Le rebond de la pandémie de Covid-19 avec le variant Omicron était attendu durant la deuxième ou troisième semaine de janvier. Mais il n’a pas encore eu lieu, avance le Dr Shameem Jaumdally. Il est intervenu dans l’émission Au cœur de l’info, animée par Élodie Domun et Prem Sewpaul. Selon lui, le danger d’avoir une augmentation de cas est présent particulièrement en marge de la fête Maha Shivaratree.
« S’il n’y a pas de restriction, on peut se retrouver avec une hausse du nombre de cas », a-t-il expliqué. Pour le virologue et épidémiologiste, si la population veut retrouver une normalité, les personnes qui ne se sont pas encore fait vacciner doivent le faire. Il est aussi en faveur du booster dose.
Alors que la rentrée scolaire a été annoncée pour le 2 février, le Dr Vasant Bunwaree a soutenu qu’il ne faut pas aller vite en besogne, car la vague Omicron n’a pas encore pris de l’ampleur à Maurice. Selon lui, après l’Omicron, un autre variant peut surgir. Il s’est réjoui que ce variant est moins dangereux que le Delta et que les enfants sont moins vulnérables et mieux protégés que les adultes.
Même si le variant Omicron est considéré comme moins virulent, il faut rester prudent, en raison de sa contagiosité, a fait ressortir le Dr Dawood Oaris. Pour le président de l’association des cliniques privées, il est possible qu’il y ait un variant plus faible ou plus fort, après l’Omicron. Il note qu’il y a moins de variants dans les pays où le taux de vaccination est élevé.
Le Dr Laurent Musango, représentant de l’Organisation mondiale de la santé, à Maurice s’est appesanti sur ce point précis. Il a expliqué qu’il faut plus d’équité dans la vaccination. Selon lui, certains pays n’ont pas encore eu accès aux vaccins. De plus, certaines personnes hésitent à se faire vacciner. Ce qui contribue à une diminution de l’immunité.
Le Dr L. Musango ajoute que l’OMS préconise une démocratisation du vaccin qui est malheureusement très faible en Afrique. « Sur les 34 pays qui n’ont pas 10 % du taux de vaccination, 28 sont des pays africains », a-t-il déploré. Avec la planète qui est un village global, il a exprimé sa crainte qu’il y ait d’autres variants. Selon lui, « si on ne fait pas attention il peut y avoir des variants plus virulents ».
Alors que certains pays ont procédé à la levée de certaines restrictions, le moment est mal choisi de le faire. Car le virus circule toujours, a indiqué le représentant de l’OMS. « Nous sommes encore loin de parler de la fin de la pandémie », a-t-il estimé.
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