À Pamplemousses : 10 jours après avoir été coulée la dalle de sa maison fuit

Zahir J. avait sollicité une société spécialisée dans le béton pour se charger du coulage de la dalle de sa maison.

Or, dix jours plus tard, après l’enlèvement des plaques, ce chauffeur de poids lourd de 40 ans a constaté que la dalle commençait à suinter. L’habitant de Pamplemousses est dans l’impasse.

Les faits remontent au 5 avril. « J’ai sollicité une compagnie bétonneuse pour couler la dalle de la maison que je viens de construire. Celle-ci comprend onze chambres. Le coulage de la dalle, qui fait 1 800 mètres carrés, m’a coûté Rs 87 000 », confie Zahir J.

Mais lorsqu’il a fait enlever les plaques dix jours après, il a constaté que la dalle fuyait comme une passoire à certains endroits. « Il y a les traces de gouttes d’eau sur la surface », poursuit le quadragénaire. Zahir J. affirme avoir contacté, sans plus tarder, le responsable de laboratoire de la compagnie bétonneuse pour l’informer de la situation. Mais ses appels sont restés sans réponse.

Aucune garantie

« J’ai même engagé un ingénieur indépendant pour qu’il dresse un constat. Ce dernier m’a confié que la compagnie devait ajouter une couche de béton avec un système d’étanchéité comme base », souligne le chauffeur. Toutefois, deux mois se sont écoulés et Zahir J. dit n’avoir toujours pas reçu la visite des experts de la compagnie.

Le quadragénaire s’est alors tourné vers la rédaction d’Xplik ou K qui est intervenue. Des employés de la société se sont rendus sur les lieux, le samedi 20 mai.

« Les experts m’ont promis qu’ils ne répareraient que les parties de la dalle qui suintent. Mais ils ont refusé de me remettre une lettre me garantissant qu’ils viendraient réparer la dalle de nouveau si le problème venait à persister », déplore Zahir J.

Autre personne, même souci. Il y a quelques jours, une habitante de Petit-Raffray avait sollicité la même compagnie bétonneuse pour couler la dalle de sa maison. « Ma maison étant lézardée, j’ai téléphoné aux responsables concernés à plusieurs reprises, mais en vain », dit-elle. Contacté au téléphone, le directeur de la compagnie bétonneuse a refusé de commenter l’affaire.