À Olivia : deux hommes agressés au sabre

Ils ont failli y laisser la vie. Deux hommes âgés de 46 et 66 ans respectivement, ont été agressés samedi après-midi à Olivia. Ils accusent un dénommé Eric de cette aggression. Ils ont été admis à l’hôpital de Flacq après avoir subi chacun deux opérations. Le présumé agresseur a été arrêté et placé en détention.

Atmaram (46 ans), habitant d’Olivia et son ami Coomar (66 ans) qui habite Bel-Air, ont été violemment agressés à coups de sabre samedi. C’est le premier nommé qui a informé la police de Bel-Air,.

Atmaram et son ami Coomar gisaient sur le sol et portaient de multiples blessures sur plusieurs parties du corps. « Eric finn bat nou avek sab apre enn diskition e linn sove », disent les deux victimes aux enquêteurs. Les deux amis qui saignaient abondamment n’ont pu donner des explications à la police sur la raison de l’agression sanglante. Transportés à l’hôpital de Flacq, ils ont subi chacun deux interventions chirurgicales. Leur état de santé inspire de vives inquiétudes.

Quant au dénommé Eric (40 ans) qui a également reçu des coups, s’est rendu au poste de police de Bel-Air. Vu qu’il était également blessé, il a été transporté à l’hôpital de Flacq. Après avoir eu les soins nécessaires, la police a procédé à son arrestation. Il a été placé en détention.

Dimanche, Eric, connu des services de police, a comparu devant la Bail and Remand Court où une charge provisoire de « assault with aggravating circumstances » a été retenue contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule policière.

Lundi, la police de Bel-Air s’est rendue à l’hôpital pour enregistrer la version des faits des deux victimes. Mais ces derniers n’ont pas pu donner leurs versions, leur état de santé ne le leur permettant pas. La police compte enregistrer d’abord leurs versions avant de procéder à l’interrogatoire du suspect. Ce dernier a comparu devant le tribunal de Flacq lundi et sa motion de remise en liberté a été rejetée. Il a été placé en détention. L’enquête policière se poursuit.