L’année dernière, plus précisément fin août/début septembre, l’affaire avait fait grand bruit. Vikram Hurdoyal, alors ministre de l’Agro-industrie, avait obtenu, à travers OTF Export Ltd, compagnie dont il est le seul actionnaire, trois permis d’exploitation pour des bateaux de plaisance commerciaux, une véritable manne. Pour rappel, il a démissionné de son poste de député à la mi-février après sa révocation comme ministre.
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Durant la polémique, Vikram Hurdoyal avait indiqué qu’il ne comptait pas aller de l’avant. La confirmation est venue sous la forme d’un communiqué de presse émis la semaine dernière. « En raison du manque de fonds générés en interne, l’entreprise ne procédera pas à l’achat des trois embarcations de plaisance commerciales, et la lettre d’intention obtenue de la Tourism Authority expirera automatiquement le 6 novembre 2024. Un courrier a déjà été envoyé à l’organisme », indique la direction d’OTF Export Ltd.
Incorporée le 4 avril 2002, la compagnie se spécialise essentiellement dans l’exportation d’ananas, de litchis et d’autres fruits exotiques, et emploie actuellement une cinquantaine de personnes. L’année dernière, OTF Export Ltd avait fait quatre demandes pour des bateaux de plaisance et elle avait obtenu trois licences.
Dans son communiqué, la compagnie explique que « jusqu’à récemment, la seule activité de l’entreprise était principalement l’exportation d’ananas, de litchis et d’autres fruits exotiques. Cependant, en raison de l’augmentation de la concurrence sur le marché mondial et de la pénurie d’ananas et de litchis due aux conditions climatiques, le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé de Rs 133,172,699 pour l’année se terminant le 30 juin 2022 à Rs 101,467,027 pour l’année se clôturant le 30 juin 2023, même en tenant compte de l’augmentation des revenus due à la dépréciation de la roupie, soit une baisse de 23,81 % en un an ». Toutefois, étant considéré la hausse des coûts de la main-d’œuvre et des frais généraux « qui ont affecté négativement la rentabilité de l’entreprise, celle-ci n’avait pas d’autre choix que de se diversifier pour survivre. Sinon, elle aurait dû procéder à des licenciements ».
Finalement, faute de moyens financiers, l’idée d’acheter des bateaux de plaisance a donc été abandonnée.
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