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Nouvelle route d’accès à La-Cambuse: le mouvement Aret Kokin Nu Laplaz proteste

Les activistes du mouvement Aret Kokin Nu Laplaz ont bloqué la route avec des sacs sur lesquels on peut lire « bal holi », « kuler » ou encore « holi »
Moyen peu ordinaire utilisé par des activistes du mouvement « Aret Kokin Nu Laplaz » pour protester contre la nouvelle route d’accès aménagée à La-Cambuse, dans le sud du pays.   Ils ont bloqué dimanche 17 avril cette route avec des sacs sur lesquels on peut lire « bal holi », « kuler » ou encore « holi », en référence au récent scandale « bal kouler » ayant conduit à la démission de Raj Dayal de son poste de ministre de l’Environnement. Contacté, Yan Hookoomsing, de la coalition Aret Kokin Nu Laplaz estime qu'avec l'aménagement de cette nouvelle route, l'accès à la plage publique de La-Cambuse sera décalé. « Nous perdrons 1,5 arpent de plage publique et vu que le poste de la National Coast Guard occupera une partie de la plage publique, la superficie réservée au public sera davantage réduite », explique-t-il. Et d'ajouter, ce seront 2 arpents de plus que nous allons perdre. Ce qui ramène le total à environ 3,5 arpents. Ces activistes sont contre l'aménagement de cette route par le promoteur d’un projet hôtelier dans une zone à forte valeur écologique. Ils s'élèvent contre la perte d'une superficie de 1, 5 arpent de plage publique, de « la destruction des dunes » de sable dans cette région, et l'aménagement de la route sur « un cimetière de dodos ». Yan Hookoomsing demande aux Mauriciens de rejoindre leur action car la nouvelle route pourrait être ouverte d'ici ce mercredi. « Le promoteur du projet hôtelier soutient qu’il mettra 4 arpents à la disposition du public. Mais ce terrain est situé au milieu de nulle part après le parking. En contrepartie nous allons perdre une belle plage. » La coalition Aret Kokin Nu Laplaz soutient que la licence EIA avait été accordée en janvier 2013 sous le régime Ramgoolam alors que cela allait à l’encontre de deux études entreprises par le United Nations Development Programme (UNDP) sur la préservation du parc marin de Blue Bay, un site internationalement classé sous la Convention Ramsar. Ces deux études avaient été soumises au ministère de la Pèche en mars et en septembre 2012 respectivement. « Elles disent explicitement que le parc marin de Blue Bay est dans un état inquiétant car souffrant de trop d’activités humaines », soutient un communiqué de la coalition.  
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