Nouvelle-France: le propriétaire d’une station-service agressé avec une «fouine»

Ahzad, 49 ans, propriétaire d’une station-service à Nouvelle-France, a été agressé par deux individus, alors qu’il rentrait chez lui vers 22 heures, le lundi 8 août. Blessé à la jambe et à la tête, l’habitant de Union-Park a été admis à l’hôpital.

Les deux hommes s’en sont pris à Ahzad avec une « fouine ». L’habitant de Union-Park s’est défendu et a alerté ses proches. Assis sur son lit d’hôpital, il raconte ce qui s’est passé. Il avait en sa possession une sacoche contenant la recette de la journée, soit environ Rs 100 000 en petites coupures et en chèques.

Quand il est arrivé chez lui, à Union-Park, il a garé sa voiture dans le garage et a pris sa sacoche pour entrer dans sa demeure. À ce moment-là, il a reçu un violent coup à la jambe droite. « Je me suis retourné et j’ai aperçu deux hommes. Il faisait sombre. Je n’ai pas trop vu leur visage. Ils avaient une fouine à la main. C’est ce qui m’a blessé. Je saignais. Ils s’étaient cachés dans ma cour et attendaient mon arrivée. Je pense qu’ils me surveillaient. Ils savaient l’heure à laquelle je devais revenir du boulot », relate le plaignant.

Mais le quadragénaire ne s’est pas laissé faire. « Je me suis battu. Ils m’ont assené un coup à l’arrière de la tête. J’ai appelé à l’aide. »

Les agresseurs ont pris la fuite

C’est son épouse qui, en entendant ses cris, a accouru. Elle a constaté qu’il était aux prises avec deux individus. Son frère a immédiatement été alerté. En voyant les proches d’Ahzad venir lui prêter main-forte, les deux individus ont pris la fuite et ont enjambé le mur d’enceinte de la cour.

Le propriétaire de la station-service a été transporté à l’hôpital. Après les premiers soins, il a été admis. Il a enregistré une déclaration au poste de police de Nouvelle-France.

La police criminelle de Grand-Bois qui mène l’enquête soupçonne les deux hommes de ne pas avoir agi seuls. Ils auraient bénéficié de la complicité d’un autre homme qui les attendait dans une voiture. Après l’agression, ils ont rapidement disparu.