Le nom du nouveau directeur du Sugar Investment Trust ne figurait pas parmi les cinq initialement recommandés par le consultant chargé de faire le tri parmi les candidats. C’est le ‘board’ qui a demandé que l’éventail des potentiels nouveaux directeurs soit étendu. Certains y voient une preuve de favoritisme.
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Le nom de Pravin Jhugroo ne figurait pas sur la liste des cinq candidats présélectionnés pour le poste de directeur du Sugar Investment Trust (SIT). Le Défi Quotidien a pu en avoir la confirmation. Ce n’est qu’en décembre 2015 que le conseil d’administration de l’organisme a demandé à la firme chargée de l’exercice de présélection et d’évaluation d’étendre sa liste. Ce qui a permis à l’ancien manager de la Central Water Authority (CWA) d’entrer dans la course au poste de numéro un du SIT et de finalement décrocher le poste fin janvier 2016. Une nouvelle qui suscite le mécontentement au SIT parmi ceux qui voient d’un mauvais œil la nomination du cousin du Chief Whip du gouvernement à la tête d’un organisme parapublic. Le 21 octobre 2015, trois membres du conseil d’administration – Krishna Kistnen, Gansam Boodram et Raj Bandhu – et deux représentants d’Antaris, firme de consultants en ressources humaines et en recrutement, finalisent une liste de cinq candidats potentiels (sur 88 postulants) pour le poste de directeur du SIT. Parmi les cinq, l’un est éliminé d’office. Il réclame un salaire de Rs 500 000 alors que le SIT ne peut pas payer plus de Rs 150 000. En novembre, se tiennent les élections pour représenter les planteurs au conseil d’administration. Le 20 novembre, le Conseil des ministres entérine la nomination de Preetam Bundhun comme nouveau Chairman du SIT. Le nouveau board demande alors à Alentaris d’étendre la shortlist. Pravin Jhugroo entre alors en lice pour finalement s’imposer face aux autres candidats. Preetam Bundhun justifie la demande d’étendre la shortlist. « Les prétentions salariales, parmi les cinq candidats présélectionnés, réduisaient en fait notre choix à deux candidats. Nous voulions pouvoir choisir parmi un plus grand nombre de candidats », explique Preetam Boodhun. Après l’extension de la shortlist, ajoute-t-il, « Alentaris a alloué des points aux candidats et Mons Jhugroo figurait parmi les deux meilleurs candidats ». Pour Preetam Bundhun, « il n’y a eu aucune magouille ». Contacté, Thierry Goder, Chief Executive Officer d’Alentaris, dit ne pouvoir commenter le cas spécifique du SIT, la loi le lui interdisant. Il soutient, toutefois, que le client peut ne pas être convaincu par une première liste et demander d’autres noms. « C’est le client qui a le dernier mot et non Alentaris, qui recrute pour le client. »
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