Négligence médicale alléguée : la famille de la victime réclame Rs 15 M de dommages

Ils avancent que leur mère est décédée pour faute d’assistance médicale. Deux frères et leur sœur ont eu recours à la Cour suprême pour réclamer des dommages de Rs 15 millions suite au décès de celle-ci. Ils soulignent qu’il y a eu négligence médicale, car elle n’aurait pas reçu les soins adéquats à l’hôpital Victoria à Candos le 28 mai 2017.

Deux frères et leur sœur, domiciliés à Beau-Bassin, ont logé une plainte en Cour suprême réclamant des dommages. Leur plainte est dirigée contre l’État. Ils maintiennent que leur mère est décédée suite à une négligence médicale à l’hôpital Victoria à Candos.

Dans leur plainte, les plaignants (les trois habitants de Beau-Bassin) soutiennent que leur mère est décédée le 28 mai 2017 à l’hôpital Victoria à Candos. Cette dernière accompagnait de proches ce jour-là et rendait visite à un autre membre de la famille qui était admis aux soins intensifs. L’heure de visite est prévue entre 6h30 et 7h00 du matin.

Ils ajoutent qu’une seule personne est autorisée à se rendre au chevet du patient dans cette unité. Étant donné que la mère de la victime était une personne âgée, elle avait besoin d’aide pour se déplacer. Ainsi, elle avait demandé à une « lady watchman » de l’unité si elle pouvait accompagner sa mère à l’intérieur.

Massage cardiaque

Selon les plaignants, la dame devait catégoriquement refuser la demande de la victime de manière agressive et arrogante. Elle a fermé la porte au nez de celle-ci, ce qui a provoqué une prise de bec entre les deux femmes.

Les enfants de la victime relatent, dans leur plainte, que leur mère s’est effondrée aux alentours de 6h40. Son frère, dentiste de profession, qui était présent sur les lieux, a remarqué que sa sœur avait besoin d’un massage cardiaque de toute urgence. Il s’est immédiatement mis à lui prodiguer des soins. Entre-temps, les autres proches réclamaient de l’aide auprès des médecins et infirmières présents.

Grande était leur surprise quand les médecins et les infirmières ont insisté pour que le dentiste arrête le massage cardiaque et ont demandé aux proches de la conduire aux urgences qui se trouvait à 400 mètres de l’unité des soins intensifs.

De plus, à leur consternation, les officiers de cette unité ont demandé une pièce d’identité aux proches pour leur remettre un fauteuil roulant pour conduire la défunte aux urgences. Les plaignants déplorent le fait que les officiers ont mis leur mère de force, sans aucune attention, ni soin, sur le fauteuil roulant.
Une fois aux urgences, à peine une quinzaine de minutes après, les médecins n’ont pu que constater le décès de la victime, soulignent les plaignants. Le même jour, ces derniers ont consigné une déposition à cet effet au poste de police de Quatre-Bornes.

Les plaignants sont catégoriques : leur mère est décédée due à une négligence médicale de la part des préposés affectés à l’unité des soins intensifs à l’hôpital Victoria à Candos. Ils affirment que les actes de ces derniers leur ont causé préjudice. Préjudice subi suite à la mort de leur mère. D’où leur réclamation de dommages de Rs 15 millions devant la Cour suprême.

Les plaignants ont retenu les services de l’avocat Sandilen Calliapen et de l’avoué Doorgacharun Luchmun